La Phrase : « Pendant tous ces mois de panique croissante aurais-je dû dire à Joe d’envisager de ne pas se présenter ? »

Joe envisager pas présenter
 

Telle est la question que l’ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris s’est posée et le climat qu’elle a décrit à la Maison Blanche pendant les longs mois du déclin intellectuel de Joe Biden, que la presse républicaine révélait, mais que les Démocrates et les médias français niaient à l’époque. C’est donc l’aveu officiel de la situation d’alors, l’aveu d’une erreur, et par conséquent l’aveu d’un mensonge public. Dans ses mémoires à paraître, 107 jours, elle écrit : « Pendant tous ces mois de panique grandissante, aurais-je dû dire à Joe d’envisager de ne pas se présenter ? Peut-être. Mais le peuple américain l’avait déjà choisi lors du même affrontement. » Elle regrette cependant de n’avoir rien dit ni rien fait : « C’est la décision de Joe et Jill. Nous nous le répétions tous, comme un mantra, comme hypnotisés. Etait-ce la grâce, ou l’inconscience ? Rétrospectivement, je pense que c’était de l’inconscience. L’enjeu était tout simplement trop important. Ce n’était pas un choix qui aurait dû être laissé à l’ego, à l’ambition d’un individu. Cela aurait dû être plus qu’une décision personnelle. » Dans une démarche complètement contradictoire, elle dit ailleurs qu’elle ne croit « pas qu’il s’agisse d’incapacité ». Maintenant, essayons de mettre un peu d’ordre : il ne s’est passé que trois semaines entre le débat raté de Biden et son retrait de l’élection. Or il y a eu « des mois de panique grandissante ». Cela prouve que les collaborateurs de la Maison Blanche s’inquiétaient de la fragilité de Biden bien avant ce débat fatidique. Et personne n’a rien fait d’autre que de dissimuler l’affaire.