Démence sénile de Biden : le roi est nu, les médias ne le disent pas

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La vérité sort de la bouche des enfants, On se souvient du conte. Deux escrocs avaient fait croire à un souverain coquet qu’ils avaient tissé une étoffe que seuls les gens très sages pourraient voir : en fait, ils n’avaient rien fait, et le roi se vêtit de rien, et tous ses conseillers, et tout le peuple se répandaient en compliments sur son nouveau vêtement, lorsqu’un entant osa dire : « Le roi est nu. » L’Occident manque cruellement d’enfants aujourd’hui. Depuis des mois, les signes de la démence sénile du président Biden se multiplient, comme cette semaine avec sa conférence de presse loufoque au Vietnam, et tout le monde, médias en tête, fait comme si tout allait bien, comme si le président de la première puissance mondiale était un homme normal. Une négation de la réalité caractéristique de la révolution en cours.

 

Le torrent accéléré de la démence sénile

La démence sénile n’est pas un sujet de plaisanterie. C’est une maladie grave qui touche beaucoup de personnes âgées. Il faut prendre soin d’elles, les empêcher de nuire, les mettre sous tutelle. Or Joe Biden en est atteint, et elle s’aggrave. On n’en compte plus les signes, de plus en plus rapprochés, au fil des mois. Ses chutes malencontreuses, sur les passerelles d’avion ou à terre, qui terrifient son Secret Service. Ses difficultés à trouver la bonne place avec le Premier ministre japonais ou ses étranges conversations avec la garde royale qui exaspèrent le roi Charles, ses « lapsus » (c’est l’expression consacrée par les médias) à répétition, par exemple quand il confond la guerre d’Ukraine et celle d’Irak. Ou encore cette malheureuse affaire du prompteur qui remonte à l’été 22, quand Biden, dans son discours sur l’avortement, lit imperturbablement : « Fin de citation, répéter la phrase. »

 

Biden et les « soldats poneys menteurs à tête de chien »

Mais jamais le gâtisme de Joe Biden n’avait pris des proportions si flagrantes que lors de sa visite diplomatique à Hanoï en rentrant du G20 cette semaine. Il s’est livré à une conférence de presse sur les sujets les plus sérieux puisque des questions portaient sur les rapports entre les Etats-Unis et la Chine et l’éventualité d’une guerre nucléaire. Interrogé sur le réchauffement climatique, il a répondu : « Vous savez, c’est… Il y a… il y a un film sur John Wayne… C’est un éclaireur indien. Et ils essaient de ramener les… je pense que c’était les Apaches… une… une des grandes tribus d’Amérique dans la réserve. » Avant de continuer : « Eh bien, il y a beaucoup de soldats poneys menteurs à tête de chien (sic) sur le réchauffement climatique. » Ce qui n’est pas positivement faux, mais surprend tout de même dans la bouche d’un président américain en exercice, qui plus est candidat à sa réélection.

 

« Je vais me coucher » : Biden se sent tout à fait bien

Un peu plus tard, il terminait l’une de ses réponses par un très cordial et un peu cavalier : « Je ne sais pas pour vous, mais je vais me coucher. » Et lorsqu’il commença à improviser sur le tiers-monde, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, prit le micro, annonça la fin du point presse et remercia les participants. Sans plus de commentaire. Le mieux (c’est très américain) est que la Maison Blanche a communiqué la transcription littérale de tout cela, sans faire ouf. Impavide. Ils n’ont même pas honte. Or cet homme, qui signe des pactes comme s’il en pleuvait et mène une guerre en Ukraine, en est totalement incapable, il est frappé de démence sénile, et les médias occidentaux masquent le fait. BFM TV, par exemple, qui a relaté l’affaire, la réduit à ce qu’elle appelle des « Biden moments » et termine par : « Habitué à ces critiques récurrentes sur son état de santé physique et mentale, Joe Biden avait balayé les critiques le 26 avril dernier : “Je me sens bien.” » Le ton de cet étrange papier est instructif : ils savent à quoi s’en tenir.

 

Diversion : les médias parlent enfin de l’Impeachment de Biden

Le Monde, Le Figaro, Le Soir, L’Obs, ont de même relevé les propos « confus », « déroutants », « décousus » que Joe Biden a tenus, « semblant chercher ses mots », alors que « fatigué, il avait perdu le fil ». Cela, c’était la réaction immédiate, et j’étais curieuse de voir comment ces médias aux ordres allaient s’en tirer dans le commentaire après coup. Eh bien, c’est tout simple, on n’en parle plus. Tous ouvrent sur la procédure de destitution lancée par les Républicains. Cette procédure est amplement justifiée, les preuves de la collusion de Joe Biden avec son fils qui a fait du trafic d’influence en Ukraine s’accumulent, mais les médias américains avaient jusqu’à présent réussi à limiter sa diffusion et la presse française n’en parlait pas du tout : aujourd’hui, ce silence honteux cesse, l’embargo est levé, pour faire diversion à l’affaire encore plus grave que la conférence de presse surréaliste d’Hanoï a confirmée : la première puissance mondiale est gouvernée par un homme frappé de démence sénile, le monde entier l’a vu, le roi est nu jusqu’à l’os, et l’Etat profond s’en fiche, il continue d’agiter sa marionnette.

 

Pauline Mille