Julia Roberts prête sa voix à la nature pour menacer l’homme d’extinction

Julia Roberts Nature homme extinction rechauffement
 
L’ONG Conservation International a choisi les plus grandes voix d’Hollywood pour faire passer le message à l’homme : « La Nature n’a pas besoin de vous, vous avez besoin de la Nature. » Harrison Ford, Edward Norton, Penelope Cruz, Robert Redford, Julia Roberts et Kevin Spacey incarnent respectivement l’Océan, le Sol, l’Eau, les Forêts tropicales, Mère Nature ou encore le Parc national de Redwood. La prestation de Julia Roberts est particulièrement effrayante, puisque son discours menace l’homme extinction.
 
A chacun sa vidéo, composée d’images magnifiques et de textes alarmistes adressés à un homme inutile, insignifiant, qui ne mérite que de mourir étant donné ce qu’il fait subir à la planète. Julia Roberts en « mère Nature » semble haïr ces hommes inconscients du mal qu’ils font et de ses conséquences.
 

Julia Roberts accuse l’homme : il doit « évoluer » pour survivre

 
Il n’y a rien de bien nouveau dans ce discours peu soucieux des faits et mesures scientifiques, mais cette fois-ci, le message est délivré par des stars, ce qui lui assure un retentissement nouveau.
 
Bien entendu ces vidéos ne prouvent ni ne montrent rien : elles partent du principe que le « réchauffement global » est un fait et que l’homme en est le responsable.
 

L’Homme menacé d’extinction

 
« J’ai nourri des espèces plus grandes que vous, et j’ai affamé des espèces plus grandes que vous », menace ainsi Julia Roberts. Apparemment le message doit nous secouer, ou nous culpabiliser, ou nous pousser un don à Conservation International. Il nous faut peut-être simplement comprendre que nous méritons une bonne fessée de la part de mère Nature…
 

La Nature souffre, l’Homme est responsable, rien de très original

 
La vidéo se termine sur ces mots : « Je suis la Nature, je continuerai. » Alors que faut-il comprendre ? Que la Nature s’en sortira très bien quoi que nous fassions ? La vidéo met aussi en scène des situations dramatiques et alarmantes, comme le sempiternel pan d’iceberg qui s’effondre dans la mer : Julia Robert semble le reprocher à l’homme. Mais c’est lui qui mourra le premier ! A moins qu’il ne fasse le choix magnifique de se réduire ou de disparaître de son plein gré…
 
Cette nouvelle forme de collecte de fonds accusatrice relève davantage du racket que de la publicité : « Donne-moi ton argent parce que tu n’es rien et que je te hais ! »
 
Dame Nature ne serait-elle donc qu’une peau de vache déguisée en fleur ? Avec Julia Roberts pour porter son image, il est vrai qu’elle a des arguments… mais débités d’une voix métallique, remplie de mépris à l’égard de l’homme.