Kamala Harris et le refus d’avoir des enfants

Kamala Harris refus enfants
 

Elle l’a dit l’an dernier en parlant de l’éco-anxiété : la remplaçante de Joe Biden dans la course démocrate à la Maison Blanche, Kamala Harris, définit « l’angoisse » ou « l’anxiété » climatique comme « la peur de l’avenir et de l’inconnu, savoir si cela a un sens de ne serait-ce que penser à avoir des enfants ». Le refus des enfants serait donc justifié par la peur de ce qui arrivera à « la planète », et il existe bel et bien, alors que 40 % des 16-25 ans interrogés lors d’un sondage aux Etats-Unis en 2021 affirmaient déjà « hésiter » à avoir des enfants en raison du changement climatique.

La vidéo de Kamala Harris tenant ce propos explicatif sur « l’angoisse climatique » a refait surface sur le compte de réseau social « Truth » de Donald Trump Junior, depuis l’entrée en lice pour l’élection présidentielle américaine de la candidate marxiste.

Les « fact-checkers » expliquent qu’elle n’a jamais justifié le fait de renoncer à la paternité ou à la maternité, se contentant de décrire une réalité. Voire… Le reste de l’entretien qu’elle donna lors d’une conférence dans une université de Pennsylvanie dans le cadre d’une tournée sur les thèmes de la « liberté reproductive » et de « l’égalité LGBTQ+ » se focalise en effet sur les mesures Biden pour le climat, seules capables selon elle d’éradiquer cette peur de l’avenir.

 

Kamala Harris : le refus des enfants est justifiable

Peur légitime, donc ! Puisqu’il a fallu pour commencer de la dissiper un investissement d’un milliard de dollars… Encore cela suppose-t-il que les « climato-anxieux » soient rassérénés par cette dépense dont il sera pas difficile de démontrer qu’elle ne changera rien à la température terrestre, puisque la pluie de dollars et de mesures dans de nombreux pays n’a pas changé un iota au discours alarmiste qui a cours partout.

Peur doublement légitime, si l’on suit Kamala, si Trump remporte l’élection en novembre prochain. Car ce qui reste de « l’explication » de Mme Harris, c’est bien qu’il serait « logique » d’éviter de procréer si le discours alarmiste est vrai et qu’on refuse de dépenser milliards sur milliards de dollars pour rafraîchir la planète. Comme des gouttes d’eau versés dans la mer (ou plutôt sur le soleil…).

Kamala Harris a récemment déclaré : « Des femmes tombent enceintes aux Etats-Unis tous les jours, et c’est un vrai problème. » Peut-être sa langue a-t-elle fourché. Mais peut-être pas… C’est la déclaration d’une femme sans enfants, fille de parents divorcés lorsqu’elle avait 7 ans, qui voit le « droit à l’avortement » comme le premier droit des femmes. C’est la déclaration d’une femme qui entretient l’alarmisme climatique et qui affirme connaître les effets de cette cause – et leur efficacité auprès des jeunes générations en âge de procréer.

Si elle n’affirme pas explicitement vouloir réduire la population, c’est tout comme.

 

Jeanne Smits