Le comité du patrimoine mondial de l’Unesco a refusé d’accéder à la demande du Premier ministre australien qui souhaitait que les forêts de Tasmanie soient déclassées partiellement.
Les écolos ont crié victoire, le Premier ministre a regretté cette décision, précisant que les 74.000 hectares en question (sur 1,4 million d’hectares de forêt) avaient déjà été en partie exploités et n’étaient donc plus vierges.
« Nous avons déjà trop de parcs nationaux, trop de forêts bloquées », avait-il dit récemment lors d’une réunion des industriels du bois. Une industrie qui représente en Australie un chiffre d’affaires annuel de 14,5 milliards d’euros et quelque 66.000 emplois, et qui a besoin de forêts à exploiter.
Mais les diktats de l’écologisme mondial ne souffrent pas d’exception et révèlent également l’assujettissement des Etats aux institutions internationales.