La majorité présidentielle s’est retrouvée le temps d’un vote pour interdire le maïs transgénique en France, contrairement aux directives européennes. Il est délicat, faute d’études dirimantes, de se prononcer sur le fond du problème, savoir si les semences transgéniques présentent vraiment un risque ou s’il s’agit d’une application abusive du principe de précaution pour satisfaire l’écologisme politique. Mais une chose est sûre : voir un parlement national s’opposer à la fois à l’impérialisme bruxellois et à la toute-puissance des multinationales des semences va dans le bon sens. A condition que la loi ne soit pas retoquée, par le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel, ou l’Europe. A suivre·