Selon une étude publiée fin mars dans le périodique scientifique Nature Medicine, 5 % des suicides dans le monde sont directement liés au « changement climatique », et cette proportion devrait passer d’ici à 2035, selon cette étude, à 7 %. L’étude établit des « relations documentées » entre les données « reliées au climat » et les « comportements suicidaires », elle affirme que les facteurs de risque concernant ces derniers incluent aujourd’hui, « l’anxiété du au climat, l’éco-anxiété, la culpabilité liée au climat ». L’étude ajoute que « des études expérimentales » établissent un lien entre « des températures plus élevées et l’altération des prises de décision, et des comportements plus impulsifs et agressifs, ce qui pourrait abaisser le seuil du passage à l’acte du suicide ». Mais ils associent à la température d’autres facteurs tels « l’impulsivité induite par l’alcool, les interactions avec le métabolisme de la sérotonine et l’efficacité altérée de certains médicaments psychotropes », ce qui rend difficilement quantifiable le poids propre du « changement climatique ». En outre, quand ils écrivent : « Les risques liés au climat augmenteront les risques de troubles mentaux et de réduction du bien-être psychologique », comment faut-il comprendre la chose : est-ce le « changement » lui-même, ou la peur provoquée par la perspective du changement qui affecte la santé mentale ? That’s the question.