C’est le montant de la subvention, en euros, déboursée par groupe Bolloré pour le film L’histoire de Souleymane, par l’intermédiaire de ses sociétés Canal +, Ciné +, Canal + Ciné + / Catch-up, Canal + International. L’histoire de Souleymane, de Boris Lojkine, présenté en 2024 dans la sélection « Un certain regard » au Festival de Cannes où il a reçu trois prix, raconte 48 heures d’un Guinéen immigré clandestin avant sa rencontre avec un agent de l’OFPRA pour présenter sa demande d’asile. Il n’a eu aucun succès, malgré le soutien de Cannes et de tous les médias de gauche. Son coût total hors taxes s’est élevé à 2.645.000 euros dont 530.000 d’avances sur recette (argent public), 70.000 du Fonds images de la diversité (argent public) qui aide les films représentant « l’ensemble des populations immigrées, issues de l’immigration et ultramarines », en particulier « celles qui résident dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ». Parmi les donateurs privés, on relève à la première place le groupe Bolloré. Voilà un bien étrange usage de son argent de la part du « milliardaire catholique d’extrême droite ».