C’est la part des énergies dites « renouvelables » ou « propres » dans toute l’énergie produite en Grande-Bretagne que vise désormais le gouvernement travailliste Starmer en 2030. Un objectif jugé « ambitieux » dont les fourchettes de projections suggèrent qu’il ne sera pas atteint. Et pourtant un objectif en retrait sur celui qu’affichaient les Britanniques depuis des années et que maintient l’Union Européenne, et qui est de 100 % de renouvelables en 2030. Cette diminution de 5 % se veut discrète, mais symboliquement, c’est une immense défaite des chasseurs de CO2, le signe que l’utopie plie immanquablement devant la réalité. Un rapport de l’OCDE révèle que les politiques de zéro émission sont susceptibles de doubler le nombre des pertes d’emplois annuelles dans l’industrie à forte consommation d’énergie entre 2019 à 2030 par rapport à la période 2000-2019. Aux Etats-Unis avec Trump, aux Pays-Bas, en Argentine, les électeurs, fatigués de cette catastrophe, ont confié les clés du pouvoir à des « climatosceptiques ». Et même la gauche britannique en tient compte. Un bon effet de la concurrence.