- Vœux de Hollande : la schizophrénie mondialiste
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Vœux de Hollande : la schizophrénie mondialiste
Malgré le scepticisme qu’ont engendré les vœux du président, on a oublié de noter que l’état catastrophique du pays tient à la mondialisation : Hollande souhaite le contraire de ce que produit sa politique, il déplore les symptômes sans remonter aux causes. Schizophrénie mondialiste ou mépris ouvert du peuple ?
En décrivant ce que « nous avons en commun » et qui « nous est cher » la France, François Hollande a fait une peinture très sombre. Impôts, chômage, sécurité, laïcité, tout va mal : en posant au médecin urgentiste qui vole au secours de la patiente en danger, il a oublié de préciser que toutes les maladies viennent du projet qu’il porte et met en œuvre. C’est de la schizophrénie mondialiste et socialiste. Si la France s’appauvrit, c’est en effet en raison de la volonté mondialiste d’égaliser les revenus entre Nord et Sud. Cela devient flagrant quand on descend dans le détail. Les impôts par exemple. Leur croissance est le cœur même du socialisme qui exige toujours plus de redistribution. S’ils planent aujourd’hui dans la stratosphère, c’est à cause de la dette, la dette creusée pour masquer les problèmes causés par l’ouverture des frontières, aux biens, qui a ruiné l’économie, et aux personnes, qui a brisé la société.
L’armée à la portion congrue
Autre exemple, le chômage : même punition, même motif, c’est la conséquence directe de l’ouverture des frontières, avec l’euro en prime. La sécurité, ce n’est pas la peine de faire un dessein : l’étudiant en socio sait que des populations déracinées sont plus criminogènes. Même constat pour la laïcité, qui n’est pas vraiment menacée par le christianisme, le judaïsme ni le bouddhisme.
La schizophrénie mondialiste et socialiste du président se retrouve aussi dans les solutions qu’il esquisse. Par exemple, la réduction des dépenses publiques : dans la bouche d’un socialiste, c’est un oxymore, puisque toutes les décisions gouvernementales débouchent sur des créations d’emplois publics ou sur des subventions. Cette réduction ne peut donc porter que sur les dépenses de l’armée, à laquelle on demande en même temps toujours plus. Quant au pacte de responsabilité imposé aux entreprises, au moment même où Hollande promet moins de charges et de contraintes, il exige plus d’embauches, ce qui est, dans la concurrence globale, une contrainte insoutenable. Il est schizo ou il se fiche de ceux qui l’écoutent ?
La France aux prises avec la réalité africaine
Le premier janvier est l’occasion d’un retour en arrière sur l’année écoulée. 2013 a été particulièrement intense en Afrique. La guerre et la misère prolifèrent, les islamistes avancent, la France joue les gendarmes. Elle tient plus compte, hélas, de mots d’ordre idéologiques et économiques que de la réalité africaine.
Première réalité, les frontières coloniales ne recoupaient ni les ethnies, ni les religions : beaucoup de pays sont menacés de scission entre le Nord moins noir et plus musulman et le Sud noir et animiste ou chrétien. Deuxième réalité, le Nord musulman est expansionniste et guerrier. Troisième réalité, l’Occident utilise les islamistes, et notamment Al Qaïda qui est l’une de ses créatures, dans la rhétorique du choc des civilisations.
Hollande maintien la guerre qu’il prétend finir
Quatrième réalité, les affrontements tribaux et religieux masquent aussi des rivalités économiques internationales. Par exemple, les Etats-Unis partis de l’Est essaient de chasser la France vers l’Océan atlantique. Cinquièmement, François Hollande a reçu le feu vert pour agir au Mali et en Centrafrique, de façon à préserver certains intérêts économiques, mais à condition de suivre une impossible politique de maintien des Etats inviables. Au Mali, il n’écoute pas sur les revendications touareg, en Centrafrique il n’ose pas s’appuyer sur la majorité chrétienne. Il maintient le putschiste Djotodia qui refuse d’expulser des étrangers dont il est l’homme de main et d’homogénéiser le pays. En dépit de la réalité africaine, François Hollande maintient partout le modèle mondialiste d’Etat multiracial et multiculturel, c’est-à-dire la guerre civile à laquelle il prétend mettre terme.