- Cannabis : l’abêtissement global est en route
- Premier janvier, attention, danger
- Sécurité : la leçon de Chicago
- Légion d’honneur au petit bonheur
- L’auto dans le rouge à cause des Verts
Cannabis : l’abêtissement global est en route
Le Colorado autorise la vente libre de cannabis dans des boutiques spéciales appelées Coffee-shop. Cette reprise de l’expérience lancée depuis plusieurs décennies aux Pays-Bas se veut un modèle mondial. Les Etats-Unis ajoutent une arme à l’arsenal de l’abêtissement global.
La rhétorique de Mason Avert, le représentant du lobby de la drogue, est vieille mais toujours efficace. D’abord l’inversion : la norme est présentée comme déraisonnable, inefficace et liberticide, grâce au mot prohibition. Puis la banalisation : la marijuana c’est comme l’alcool. Or les études épidémiologiques montrent que le cannabis est extrêmement dangereux. Pas seulement parce qu’il est sept fois plus mauvais pour les poumons que le tabac, qu’il cause des pertes de mémoire ou désocialise ses adeptes, mais parce qu’il dispose à la schizophrénie et au suicide.
Une mise en esclavage programmée
Les partisans de la légalisation affirment qu’elle ne changera rien à la consommation, et que la qualité sera mieux contrôlée. Cela reste à démontrer. Mais c’est une catastrophe symbolique de rendre licite une substance dangereuse et interdite, et de la faire rentrer dans le circuit économique officiel, créant une industrie et un commerce ayant pignon sur rue, et soumise à l’impôt. C’est d’ailleurs complètement contradictoire avec les efforts de réduction de l’alcool et du tabac, ou la prohibition de la prostitution. Surtout, cela montre la volonté délibérée, au plus haut niveau, de soumettre les jeunes générations de la population mondiale à des pratiques qui attaquent à la fois les facultés intellectuelles et la volonté. De façon à les transformer sans douleur en ilotes ivres. La mise en esclavage non-aversive de la population mondiale passe par l’abêtissement global qu’offrent les drogues.
Premier janvier, attention, danger !
Manuel Vals a publié, tard, le bilan des exactions de rue de la nuit de la Saint-Sylvestre. Avec un cocorico : on n’a brûlé que 1.067 voitures, 126 de moins que l’an dernier. Ce serait un « résultat positif » Il en oublie les 322 personnes arrêtées, et surtout les trois morts poignardés. Premier janvier attention danger !
Circulez, y a rien à voir. Le premier flic de France a évité les sujets qui fâchent, en premier lieu les attaques aux personnes qui font maintenant de toute festivité de rue une sorte de roulette russe. Il a surtout évité de poser le problème du qui, du pourquoi et du depuis quand. D’après les statistiques policières, en dehors de 1968, les incendies de véhicules sur la voie publique était inconnu en France jusqu’à 1980, quand le socialiste Charles Hernu a décidé de mettre de l’ordre dans les cités de Vaux en Velin, qu’il qualifiait de « vivier à délinquance » Ils se sont ensuite multipliés au fil des émeutes urbaines croissantes qui se sont allumées sur le territoire, aux Minguettes, à Rillieux la Pape et dans tant de banlieues.
La tradition remonte à 1995
La tradition de l’incendie de voiture pour la Saint-Sylvestre ne remonte toutefois qu’à 1995, et elle a commencé à Strasbourg. Un RAP du groupe NTM a contribué en 1998 à la répandre sur tout le territoire de la République. En voici les paroles : « Qu’est-ce qu’on attend pour mettre le feu ? Juste d’être un peu plus nombreux. » Ils semble que le mot d’ordre ait été suivi d’effet. Aucune série chronologique complète n’est disponible mais deux phénomènes apparaissent : un, depuis 2009 les feux de la Saint-Sylvestre touchent plus de mille voitures, et ne régressent pas sensiblement, deux, en 2005 encore le bilan était de 333, 425 en 2006 et 396 en 2007. Alors, premier janvier, attention danger ? Le ministre de l’intérieur en est intimement persuadé, quoi qu’il en dise, puisque le dispositif policier qu’il met en place équivaut à celui qui a servi lors des grandes émeutes des banlieues en 2005.