Le JT du 31 janvier 2014
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Au sommaire :

  • One world trade center : l’esprit de 2001
  • Sarkozy le retour : un moindre mal ?
  • Ribéry relaxé
  • SM : laxiste pour les autres
One world trade center : l’esprit de 2001

Les visiteurs peuvent désormais accéder à One World Trade Center, la plus haute tour du nouveau complexe d’affaires new yorkais bâti en remplacement du World Trade Center détruit le 11 septembre 2001. C’est une revanche de l’Amérique, un défi au terrorisme, un symbole du commerce international dominant le monde de sa tour d’ivoire.

Les attentats du 11 septembre 2001 avaient permis de faire communier le monde entier dans trois minutes de silence à la mémoire des victimes du terrorisme. Sur la table rase de Ground zero, a été construite depuis 2006 la plus haute tour de New York, des protections spéciales de béton et d’acier, des refuges à tous les étages et des escaliers spéciaux tenant compte d’éventuelles attaques. Elle s’élève à 1776 pieds, soit 541 mètres, pour rappeler l’esprit de la révolution américaine.

La maison de verre du libéralisme

Elle incarne la liberté absolue du commerce américain et sa domination sur le monde, même si des gratte-ciel beaucoup plus hauts existent maintenant à Doha ou Shangaï. Babel a essaimé tout autour de la planète. Le rêve américain façonne peu à peu les villes de l’univers entier. Le One World Trade Center symbolise l’unification du globe sous la férule des milieux d’affaires, qui se ménagent soigneusement des ennemis hideux, de type terrorisme islamique. Symbole supplémentaire : de l’extérieur, on dirait une maison de verre ; à l’intérieur, c’est un bunker qui a consommé 48.000 tonnes d’acier et 200.000 tonnes de béton.
 
 

Sarkozy le retour : un moindre mal ?

Comme un premier magistrat de la troisième république Nicolas Sarkozy s’est déplacé à Chatelaillon pour décorer un maire et saluer la mer, qui monte très fort à la grande marée. Et suggérer avec de gros sabots qu’il va revenir. Sarkozy le retour : le film semble plaire tant Hollande est mauvais. Mais cela pose le problème du moindre mal en politique.

Le public était charmé, comme si la France était prête, pour échapper au cauchemar Hollande, à se rejeter dans les bras de l’ancien président. On entend de plus en plus de réflexion sur la supposée « classe » de Carla Bruni (épouse légitime dont la politique n’a pas brisé le couple) par rapport aux petites amies de Hollande. Cela en dit long sur un peuple de droite prêt à toutes les amnésies. Sur le mariage gay, sur la théorie du gender, sur l’avortement, qu’aurait fait, qu’a commencé à faire, l’ancienne majorité ? Et sur l’insécurité ? Et même, si on va au fond des choses, sur l’économie ?

Droite cocue ou révolution ?

La France de droite cocue semble prête à resigner pour un bail. Par souci du moindre mal ? Mais quel moindre mal ? Le vote Sarko n’est pas plus utile que le vote Hollande, et même le vote Le Pen n’est plus très utile, depuis que Marine s’est alignée sur les consignes maçonnes. Peut-être, au pouvoir, tenterait-elle de quitter l’euro, de se concentrer mais quelques années plus tard, sa connivence avec le système est telle que l’échec d’une politique pas assez radicale ôterait encore un peu plus de sa capacité de résistance au pays. Alors ? Ni Hollande, ni Le Pen, ni Sarkozy le retour : les Français en particulier, les Européens en général, sont peut-être prêts à un rejet global de leurs prétendues élites. Une seule solution, la révolution.