Le JT du 6 février 2014
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Au sommaire :

  • ONU contre Vatican : un faux procès
  • Le mensonge mondial du changement climatique
  • Prothèse sensible en Italie
  • Une éducation viennoise
ONU contre Vatican : un faux procès

A Rome, des journalistes vaticanistes estiment que les récentes attaques de l’ONU contre le Vatican sont un faux procès. Elles ne tiennent pas compte de la vraie situation de la pédophilie dans l’Eglise, et masquent une hostilité contre cette dernière à cause de sa défense de la vie.

On n’a pas le temps de tout dire en une minute. Le vaticaniste Jean Louis de la Vayssière a raison de mettre l’accent sur les conférences du Caire et de Pékin qui montrent la volonté des institutions internationales de mener mondialement une révolution sexuelle et morale, raison encore de dire que le comité des droits de l’enfant de l’ONU mélange tout, raison encore de rappeler qu’en raison de la collégialité le Vatican ne peut avoir une maîtrise directe de la vie des Eglises nationales. On pourrait ajouter que l’ONU méconnait la clarification menée par Benoît XVI.

Une campagne qui nie la réalité

Et que l’Eglise catholique ne souffre pas plus de pédophilie que les autres confessions, ou les autres institutions, comme l’Ecole. Et que ce qu’on nomme la pédophilie dans l’Eglise est fortement liée à l’homosexualité, combattue par le Vatican. Que le secrétaire d’Etat Bertone avait été pour cela victime d’une cabale où l’ONU elle-même avait tenu son rôle. Et que le rapport de l’institut de criminologie indépendant John Jay aux Etats Unis a établi cela par des études statistiques sans ambiguïté. Que Rome, malgré des faiblesses locales importantes dues à certains épiscopats gangrenés par des groupes de pression homosexuels, a commencé à remédier bien avant les pouvoirs civils à ce désordre. Et qu’enfin celui-ci fut causé en partie par le laxisme moral prôné par la gauche maçonne des années soixante et soixante dix, dont les médias ont porté la trace jusque dans les années quatre-vingt. ONU contre Vatican : ce faux procès relaie celui qui fut lancée contre Benoît XVI voilà trois ans et prend Rome pour cible justement parce qu’elle s’oppose à la révolution morale qui mène à la pédophilie.

 
 

Le mensonge mondial du changement climatique

Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale vient d’annoncer à Genève que 2013 a été la sixième année la plus chaude depuis 1850, que le changement climatique ne faisait pas de doute et que l’homme en était certainement la cause. Un mensonge mondial en trois points.

Premier point, les mesures. Depuis 1850, où elles ont commencé, la méthode en a changé. Le résultat global est l’addition de données hétérogènes qui viennent de partout. Que valent certaines sources, telles que la Chine ? Et que vaut la synthèse, quand on sait que ceux qui l’opèrent ont un dessein politique affirmé ? On se souvient que la probité scientifique du GIEC, organe politicien, a été plusieurs fois mise en doute à juste titre. De même en 2009, les responsables de l’Université d’East Anglia se trouvaient pris dans un scandale mondial : pendant quinze ans, ils s’étaient concertés avec leurs correspondants pour manipuler des données, exagérer le réchauffement, et en falsifier l’interprétation en cachant certaines études.

Sûr comme la météo

Un blanchiment de façade par leurs pairs ne réfute en rien les faits observés.
Deuxième point le réchauffement commencé en 1850 à la fin du petit âge glaciaire. On ignore s’il se poursuit ou fait une pause, comme l’affirme une étude de la Nasa dont nous avons parlé récemment.
Troisième point l’anthropogénèse : quelle que soit la concentration de tel gaz dans l’atmosphère, l’activité humaine pèse peanuts par rapport à l’activité solaire et à celle des volcans. C’est une simple question d’ordre de grandeur.
Le mensonge mondial du changement climatique est d’ailleurs si mal en point, et les climatologues ordinairement requis pour le seriner si dévalués, qu’on doit faire appel aux météorologues, qui sont infichus de prévoir le temps de la semaine prochaine.

 
 

Justice inquisitoriale contre Christian Iacono

L’ancien maire de Vence Christian Iacono, accusé de viol par son petit-fils avait été condamné à neuf ans de prison. Celui-ci s’étant rétracté, il demande la révision du procès pour être innocenté. Mais l’avocate générale est contre. Un nouveau cas de justice inquisitoriale qui mène à la destruction de la famille par l’Etat.

L’information que n’avaient pas encore les avocats quand ils ont été filmés, c’est que l’avocate générale a demandé le rejet de la requête de Christian Iacono, sous prétexte que les rétractations du petit-fils seraient « extrêmement sujettes à la discussion ». On se demande quels éléments lui permettent de mettre aujourd’hui sa parole en doute quand elle prenait hier ses affabulations pour du bon pain. Plus gravement, la justice inquisitoriale s’immisce dans des domaines où elle n’a rien à faire et y exerce des ravages.

L’Etat propriétaire de la jeunesse

Elle a donné le poids de son décorum et de sa prétention morale à des mensonges où entraient toutes les complications d’un jeune tourmenté, et cela eut pour effet de ruiner la réputation d’un homme et l’unité d’une famille. Maintenant elle s’acharne pour ne pas paraître évidemment malsaine et incompétente aux yeux de l’opinion. Derrière cela se dessine la même idéologie que dans la prétention d’un Vincent Peillon à « arracher les enfants à leurs déterminisme » : la conviction que les jeunes appartiennent à l’Etat, que c’est à lui de veiller à leur bonheur et à leur éducation, au risque de se prendre à tous les pièges de la vie et de saboter ce qu’on prétend protéger. C’est le propre des Etats dictatoriaux de se considérer comme propriétaire de la jeunesse. Ce totalitarisme à effet de manches est particulièrement dangereux. Il faut réformer en profondeur l’Ecole de la magistrature.