Au moment où l’OCDE souligne dans son dernier rapport la baisse de productivité qu’entraîne en France la législation archaïque du travail, Angela Merkel vient d’accepter le principe d’un salaire minimum, qu’on peut dire de décroissance. Effet prévisible, une gêne à l’embauche, une socialisation de l’économie et les ruines qu’elle entraîne. La chancelière allemande, d’habitude présentée en faucon du libéralisme, s’aligne sur son partenaire du gouvernement, le SPD. Le gouvernement français la félicite. L’Europe du déclin avance, le socialisme mondial aussi.