Il y a cinq jours, le fabricant de jouets LEGO a publié une vidéo sur ses comptes de réseaux sociaux (ici sur Instagram) pour « célébrer » avec force figurines aux couleurs de l’arc-en-ciel les « marches des fiertés » ou « Pride LGBTQIA » du mois de juin. Personne ne manque à l’appel : une paire de deux vieilles dames aux cheveux blancs, des drag queens, des cowboys, des prisonniers en tenue orange et perruque rose, un éléphant en tutu et même des ours de toutes les couleurs, les pauvres, dansant la rumba pour glorifier l’homosexualité et le transgenrisme auprès des enfants.

Les animaux participant à cette « pride » qui vise très ouvertement les mineurs et cherche à embrigader les enfants ne sont pas seulement des nounours détournés de leur fonction première de peluches de compagnie mais une variante du fétichisme : on parle de « furries », ces personnes qui se déguisent en animaux pour éprouver une excitation sexuelle.

A la fin de la vidéo, tout ce petit monde promoteur d’inversion, de transgression et d’« identification » tous azimuts se retrouve sur un char de gay pride.

LEGO, une société woke qui veut « convertir » les enfants

Ce n’est pas la première fois que le fabricant de jouets danois affiche ainsi ses préférences idéologiques. En 2021 il mettait sur le marché un set LEGO inspiré du reality show Netflix Queer Eye, comprenant des figurines représentant ses cinq « relookers » gay spécialisés dans la mise au goût du jour des hommes homosexuels. Le tout accompagné d’une vidéo sur les réseaux sociaux mimant le générique de la série.

La même année, au mois de juin, avait paru un set intitulé Everyone is Awesome (tout le monde est génial) comprenant onze figurines « non genrées » qui ensemble forment le drapeau arc-en-ciel complété des couleurs du drapeau trans.

En 2022 LEGO a lancé un défi invitant à la construction de scènes exprimant « le beau langage puissant de la communauté LGBTQ » : The A-Z of Awesome, pour étendre la liste des transgressions possibles, sans doute. La vidéo de l’époque montrait des transsexuels présentant leurs créations et proclamant leur satisfaction de pouvoir promouvoir ainsi leurs « identités ».

Le « mois des fiertés » version enfants

The New American observe tout de même au sujet de la dernière campagne en date que la vidéo ne reflète pas la réalité des « marches des fiertés » avec leurs participants dénudés et leurs attitudes provocantes. On y voit simplement des figurines d’hommes, de femmes et d’animaux danser – à la surface, rien de scandaleux. A croire que le vent tourne quand même un peu…

Les plus nostalgiques trouveront ici des publicités LEGO des années 1950, 1970 et1980. Belle époque où les jouets servaient de… jouets !

Jeanne Smits