Lors de son audience générale du 13 août, le pape Léon XIV, parlant de la trahison de Judas, a rappelé que le Christ n’inflige pas de condamnation a priori, mais que « si nous renions l’amour qui nous a engendrés, si, en trahissant, nous devenons infidèles à nous-mêmes, alors nous perdons véritablement le sens de notre venue au monde et nous nous excluons nous-mêmes du salut ».

Le pape a expliqué que « l’Evangile ne nous enseigne pas à nier le mal, mais à le reconnaître comme une opportunité douloureuse pour renaître ». Il a rappelé « la force silencieuse de Dieu : il n’abandonne jamais la table de l’amour, pas même lorsqu’il sait qu’il sera laissé seul ».

Léon XIV a terminé son enseignement en parlant de l’espérance : « Au fond, c’est cela l’espérance : savoir que, même si nous pouvons échouer, Dieu ne nous laisse jamais. Même si nous pouvons trahir, il ne cesse jamais de nous aimer. Et si nous nous laissons toucher par cet amour – humbles, blessés, mais toujours fidèles – alors nous pouvons véritablement renaître. Et commencer à vivre non plus comme des traîtres, mais comme des enfants toujours aimés. »

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