Le jeudi 21 mai, le Texas a voté une loi qui empêche d’utiliser toute loi internationale dans les tribunaux du Texas pour trancher un conflit. Certains médias ont qualifié le texte de loi « anti-charia », mais le sénateur Donna Campbell a précisé que la loi ne mentionnait pas la charia et qu’elle garantissait simplement qu’aucune loi de « tribunaux étrangers » ne soit utilisée pour régler des conflits civils.
Aucun mot sur la menace islamiste infiltrée jusque dans les tribunaux américains…
Une loi qui vise bel et bien la charia et l’influence islamiste dans les tribunaux du Texas
Alors qu’on lui demandait de préciser les lois qu’elle visait ainsi, Donna Campbell s’est discréditée : « Aucune loi étrangère (en particulier)… La loi fournit juste un contexte de liberté juridique pour les juges… Afin de ne pas soumettre la loi du Texas ou la loi américaine à une loi étrangère au sujet des lois sur la famille. »
Qu’elle veuille le dire ou non, Donna Campbell a proposé une loi qui sera, si elle est signée par le gouverneur du Texas Greg Abbott, la neuvième du genre à être adoptée dans le pays puisque le Tennessee, la Louisiane, l’Arizona, le Kansas, l’Oklahoma, la Caroline du Nord, Washington, l’Alabama et la Floride l’ont déjà adoptée.
Elle aurait pu répondre plus précisément en lisant attentivement l’étude récemment mise à jour par le Centre pour la politique de sécurité : « La charia dans les tribunaux américains : l’incursion croissante de la loi islamique dans le système légal américain ».
Nécessité d’une loi anti-charia : 146 cas de parties islamistes réclamant l’usage de la charia dans les tribunaux américains
Ce document dresse la liste des 146 cas survenus dans 32 Etats différents, dans lesquels une partie a réclamé à la cour l’usage de la charia pour résoudre un problème, au détriment des lois étatiques ou fédérales.
Elle aurait également pu compter sur l’assistance de l’Alliance de Politique publique américaine (APPA), qui explique en détail comment 10 familles américaines ont vu leurs droits menacés ou abrogés par des décisions de justice qui se sont appuyées sur la charia.
Il est donc légitime de vouloir protéger les Américains de l’usage de la charia, et de le dire explicitement. C’est également le combat mené par l’Association américaine de défense de la Liberté (AFDI) qui avait organisé un concours de caricatures du « prophète » Mahomet début mai, pendant lequel deux terroristes musulmans ont été abattus. L’organisation se bat désormais pour que le dessin vainqueur soit affiché sur les moyens de transports publics de Washington.
Le Sénat du Texas, qu’il le veuille ou non, rejoint le combat contre l’interdiction par la charia de dessiner Mahomet
Si certains ont qualifié l’événement de provocation, les organisateurs ont répondu qu’il était organisé pour défendre le Premier amendement de la Constitution américaine et la liberté d’expression des Américains.
« Dessiner Mahomet n’est pas illégal selon la loi américaine, mais seulement selon la loi islamique. La violence qui a entouré cet événement est le fait des seuls djihadistes islamistes. Soit l’Amérique se maintient debout contre les tentatives de suppression de la liberté de parole par la violence, soit elle se soumet et donne le dangereux signal que l’on peut faire taire les Américains par les menaces et le meurtre » a ainsi déclaré le vice-président de l’AFDI, Robert Spencer.