Alors que l’opération Sangaris s’éternise en république centrafricaine et que la MISNA s’enlise, le général Philippe Pontiès, commandant de la force européenne d’intervention en Centrafrique est allé plancher à Luxembourg devant les partenaires qui ont accepté de participer au contingent qui sera opérationnel à la fin du mois d’avril. Le hic, c’est que des forces étrangères ont toujours la main sur le nord du pays, que les rebelles Séléka ne sont pas réduits, ni les forces anti-balakas entièrement désarmées. Comme l’a avoué Philippe Pontiès, pour que la force européenne soit « confortable » et puisse remplir « l’intégralité de ses missions », il faudrait « des moyens supplémentaires »·