L’investiture de Donald Trump a été l’occasion d’une campagne de déstabilisation sans précédent : attaques de Démocrates, manifestations de femmes et de casseurs soutenues par le showbiz, etc. Le mondialisme se mobilise. Les médias jouent son jeu jusqu’à se nier eux-mêmes.
Donald Trump fait peur au mondialisme. On sait pourquoi. Il préfère les murs aux ponts, c’est un mauvais chrétien du libre-échangisme, il préfère les usines à l’intérieur des Etats-Unis et les clandestins dehors, et en plus il ne veut plus que l’Amérique soit le missionnaire de la démocratie, il revient au bon vieil isolationnisme, bref, avec lui les USA ne seront plus la patrie du mondialisme. Alors c’est l’affolement. Depuis qu’il a déclaré sa candidature en 2015, l’établissement s’est dressé contre lui. Les Démocrates bien sûr, la bourse, la Fed, les caciques du parti républicains, les people, le showbiz, les femmes, les universitaires, les LGBT et les services secrets. Toute la réalité du pouvoir piloté par le mondialisme à travers l’argent, ce que l’on pourrait appeler la ploutocratie éclairée. Pour mieux le discréditer, on fit attaquer ses réunions électorales physiquement par des nervis payés et l’on cria à la violence.
Les Démocrates et tout l’établissement contre Trump
Même après son élection, cela a continué. Il n’a pas eu le droit au moindre état de grâce, ce fut immédiatement la disgrâce auprès de tout ce qui se pique d’être éduqué, humaniste et bon. Son ancienne concurrente, et le président sortant qui d’ordinaire se borne à expédier les affaires courantes, ont fait pression sur les grands électeurs pour qu’ils ne le choisissent pas pour président. Puis, se prévalant de leur propre turpitude, les Démocrates, pris dans un scandale de courriels abusifs, prétendirent que ces courriels avaient été volés par les services russes pour aider Trump. On insinua qu’il y avait collusion sinon trahison et on laissa planer l’ombre de l’empeachment. La CIA et la NSA y rajoutèrent une petite touche de leur cuisine personnelle, un vieux dossier crapoteux venu de Russie, dont rien n’atteste l’authenticité, mais qu’ils se firent un plaisir de faire circuler. Pendant tout ce temps les people et le showbiz ne cessaient de se lamenter, des acteurs très en vue, dont Robert de Niro avait pris la tête, s’étant lancés dans la campagne par un clip d’une extrême violence. Et tout ce beau monde cria à la fin du monde quand vint le résultat de l’élection en novembre 2016.
Le showbiz et les médias en pointe des manifestations anti-Trump
Aujourd’hui, les médias américains et européens déplorent la bouche en cul de poule que l’investiture de Donald ne soit « pas comme les autres ». Ils feignent de s’étonner que le président ait trouvé si peu de « pointures » du spectacle pour sa soirée : évidemment, le showbiz est l’un des piliers de la propagande anti-Trump et l’a montré durant toute la campagne. Ce n’est pas Trump qui a un problème avec le showbiz, c’est le showbiz qui est l’ennemi politique de Trump.
Les autres reproches que font les médias au nouveau président à propos de son investiture se caractérisent tous par la même inversion. On lui fait un crime que les Etats-Unis soient « divisés » : mais c’est le fruit du bipartisme en général et en particulier d’une campagne d’un an, sans répit, contre le nouveau président. Et du manque de respect des formes. 70 députés démocrates ont boudé les cérémonies en prétextant que Donald Trump n’étaient pas « légitime », et les anti-Trump ne cessent de répéter, deux mois après l’élection, qu’Hillary Clinton a recueilli plus de voix que lui : c’est refuser clairement les règles du jeu qui régissent, bonnes ou mauvaises, la politique américaine. Les Démocrates qui reprochent à Trump de bafouer la démocratie ne la respectent pas eux-mêmes.
Le mondialisme ne pardonne pas à Trump son opposition
De même lui reproche-t-on d’avoir fait un « discours de candidat » lors de son investiture, et d’y avoir mené « une attaque frontale contre l’établissement ». Mais, d’une part, le peuple l’a élu pour sanctionner l’établissement, et de l’autre, cet établissement ne cesse d’attaquer Trump depuis près de deux ans. Inversion, là aussi.
Inversion bien compréhensible : Trump est resté fidèle à son diagnostic de campagne, les agents du mondialisme ne le lui pardonnent pas, ils lui ôtent jusqu’au droit de dire la réalité telle qu’il la voit, le New York Times et le Washington Post lui reprochant sa vision trop « noire » de la situation américaine. En d’autres termes, le président des Etats-Unis n’a pas le droit d’avoir son opinion sur l’état de l’Union.
Les Démocrates mal placés pour donner des leçons de démocratie
Mais les médias savent bien eux-mêmes que le procès qu’ils instruisent à Donald Trump ne se fonde pas sur un dossier très épais. J’en prends pour preuve un extraordinaire papier de la blogosphère française, celle du dénommé Olivier Picard sur le site de l’Obs intitulé : L’investiture de Donald Trump, une déclaration de guerre à la démocratie en dix bombes. La lecture des « bombes » vaut son pesant de beurre de karité. Je cite la « veste déboutonnée », la « mine renfrognée (…) à la façon d’un autocrate fasciste », les « glaçantes insultes », le « poing levé », « l’ennui affiché aux déjeuner », le fait que « l’onglet réchauffement climatique » ait disparu sur le site de la Maison blanche. Ah, j’oubliais les « décisions autocratiques » que constituent les premiers décrets (quand on pense qu’Obama a pris les décisions les plus importantes et les plus révolutionnaires de son règne par « executive orders » !). Voilà. A côté de cela, bien sûr, Hitler, Staline, Mao et Castro étaient des enfants de chœur.
Casseurs, femmes, sophismes, tout fait ventre pour la révolution
Le drame pour ces braves gens, c’est qu’un président le jour de son investiture n’a encore rien fait, sinon être (ce qui est sans doute trop pour eux). Et l’actrice Scarlett Johanson aurait fait hurler de rire la marche des femmes, si celle-ci n’avait été composée de zombies, en disant s’élever contre « les conséquences dévastatrices de la politique de Trump ». Quelles conséquences ? Quelle politique ? Il n’était pas encore assis dans le bureau ovale !
Pour masquer ce vide, et détourner l’attention du public que les débordements des casseurs (230 gardes à vue) pendant la cérémonie d’investiture ont choqué, les médias ont lancé une controverse sur l’assistance auxdites cérémonies. En réponse, le porte-parole de Trump s’est embourbé dans une mauvaise polémique. Mais le fait est que l’investiture de Trump a été l’une des plus suivies depuis quarante ans, avec 30,6 millions de spectateurs, contre 34,1 pour Carter, 37,8 pour Obama en 2005 et 41,8 pour Reagan.
Bien sûr les mêmes médias se sont demandés le lendemain s’il y avait plus de monde sur les pelouses de Washington pour la marche des femmes que pour l’investiture, on a examiné le décompte du passage dans les stations de métro et examiné les vues d’hélicoptère. Pourtant, comme l’a dit le chargé de communication de Trump, le point n’est pas l’importance de la foule, mais la volonté des médias de « délégitimer Donald Trump ».
La marche des femmes école du mondialisme
De ce point de vue, les « marches des femmes » qui ont eu lieu tout autour du monde sont un cas d’école du mondialisme. Comme lors des manifestations contre les prétendues violences faites aux Noirs par les policiers américains blancs, la chose est partie des Etats-Unis, organisée par des associations activistes. Ici, ce n’était plus Black Live Maters mais les féministes. Autre point commun : les manifestations qui dénoncent la violence s’y livrent, que ce soient les casseurs de Washington ou Madonna qui rêve de « faire sauter la maison blanche » (si Le Pen disait la même chose de l’Elysée, on la mettrait en prison).
Cette agitation planétaire qui utilisait donc, selon la méthode Obama et la doctrine d’Alinski, des communautés dites défavorisées au service du mondialisme révolutionnaire, a mis en branle ses relais ordinaires. Les Femen aux seins nus à Madrid, à Paris, outre de nombreux Démocrates américains, les féministes de Osez les femmes, le Planning familial, le NPA d’Olivier Besancenot, SOS racisme, le collectif LGBT, le tout pesant à peu près deux mille personnes selon le Huffington Post.
Des manifestations aussi en Antarctique
Comme le note notre confrère Le Monde, Trump a réveillé les féministes mais aussi « des tas de gens prêts à se battre pour d’autres causes ». Le mondialisme est en effet un mais multiforme, à l’image de son drapeau arc-en-ciel. L’agitation qu’il suscite ne touche pas seulement la planète entière, mais toutes les cellules qui structurent la société, les vecteurs d’influence de la ploutocratie humaniste que l’on nomme parfois abusivement société civile. L’image la plus emblématique des manifestations est celle d’un équipage de scientifiques sur un navire de recherche dans l’Antarctique qui posent pour un selfie anti-Trump géant. L’Antarctique, la science, deux poncifs de l’avenir d’un genre humain uni. On ne peut faire plus fort.
Quand mondialisme fâché, lui toujours faire ainsi
Autrement dit, le mondialisme craignant de perdre son pouvoir a mis tout son poids dans la balance, il a actionné tous ses tentacules, comme il le fait toujours pour tenter d’inverser le résultat d’un vote qui le menace : Brexit, referendum grec, referendum de 2005 sur la Constitution européenne, etc. Le peuple est souverain sauf lorsqu’il se trompe : alors, en attendant d’en changer, les sages tentent de reprendre la main grâce aux médias. Car les femmes de la manifestation savent bien que leurs sœurs n’ont pas rejeté Trump, sinon il n’aurait pas été élu, puisqu’il y a 51 % de femmes aux Etats-Unis. Tout le monde le sait d’ailleurs. Il y avait parmi les manifestantes des femmes voilées, et l’une des organisatrices était Linda Sarsour, musulmane pratiquante, qui ne représente pas particulièrement les aspirations des ménagères de l’Ohio. Le drame du mondialisme c’est que pour garder son pouvoir, il se trouve obligé de rameuter ensemble le ban et l’arrière ban de ses obligés : cela peut faire apparaître ses contradictions.
Des femmes pro-Trump ? Pas question dans les médias !
La moins criante n’est pas celle qui est apparue en France sur un plateau de télévision. Le 20 janvier, BFM TV avait prévu une édition spéciale pour l’investiture de Donald Trump. Comme il fallait une sympathisante de Trump parmi les commentateurs, fut invitée une essayiste nommée Evelyne Joslain, qui avait été recommandée par les « Republicans overseas ». La pauvre fille a parlé d’Obama en ces termes : « Je remets en cause son patriotisme et sa dévotion à l’église qu’il fréquentait. Je pense qu’il était en désaccord avec lui-même sur beaucoup de choses. Je pense qu’il était plus musulman dans son cœur que chrétien. Il n’a pas voulu prononcer le terme d’islamisme radical, ça lui écorchait les lèvres. Je pense que dans son cœur, il est musulman, mais on en a terminé avec lui, Dieu merci ».
Le mondialisme humaniste utilise des journalistes dhimmis
Quelques instants plus tard elle était expulsée de l’émission et Hervé Béroud, directeur général de BFMTV justifiait ainsi sa décision : « Pour nous ce sont des propos inacceptables sur notre antenne. On les condamne fermement ». C’est passé comme une lettre à la poste. Tous les journalistes de France, de Navarre, d’Europe et du monde auraient dû se lever et faire grève contre une pareille censure et une négation de leur métier, qui est d’informer, de faire parler, non de faire taire. Mais il faut croire que le statut de journaliste auxiliaire de la police de la pensée est maintenant intériorisé. Au lieu de laisser la parole aux invités, chacun se sent investi de la mission de signaler un contenu inadmissible. Au nom de quelle morale ? Celle du mondialisme humaniste, de la maçonnerie qui détient la réalité du pouvoir.
Pauline Mille