Manuel Valls est allé soutenir à Barcelone Martin Schulz, candidat socialiste allemand à la présidence de la Commission européenne. Le premier ministre, né dans la capitale catalane, a proclamé en meeting sa multi-appartenance : racines barcelonaises, valeurs françaises, avenir bruxellois. Voilà un parfait citoyen européen.
Manuel Valls a dit quelques mots à la tribune dans une langue qu’il parle comme une vache française. Mais il parle parfaitement la novlangue de l’Europe mondialiste. Ce faux réfugié antifranquiste se sent bien dans une ville de bobos et de financiers, où il a passé de si nombreuses vacances : on a le droit de chérir ses origines à condition que ce ne soit pas dans son pays d’origine.
la république des valeurs maçonnes
Le premier ministre a « choisi la France » pour ses valeurs, entendez pour 1789, son patriotisme sent furieusement la franc-maçonnerie, il n’a rien à faire de la réalité de l’histoire, ni de la France d’en bas. D’ailleurs il le précise clairement, il ne faut surtout pas parler des problèmes des Français dans cette campagne, « l’enjeu est d’abord européen ». Les choses se règleront à Bruxelles avec un président socialiste de la Commission : on ne saurait donner une fin de non recevoir plus claire aux aspirations du peuple français. Manuel Valls est un drôle de citoyen européen qui se moque de la France·