Manuels Valls bat la campagne

Manuels Valls campagne electorale
 
Manuel Valls continue sa campagne électorale. Du moins l’affirme-t-il. En réalité, il n’est de jour, il n’est de réunion électorale où le premier ministre fasse autre chose que de s’en prendre à ses adversaires. Après Marine Le Pen, il se bat désormais contre Nicolas Sarkozy. Avec une hargne qui doit lui provoquer des nœuds à l’estomac, et un regard habité qui frise la démence…
 
Première étape, lundi soir, à Evry, ville de ses premiers mandats électoraux. Manuel Valls entend répondre aux critiques de Nicolas Sarkozy. Et cela donne ceci : « Il faut être, M. Sarkozy, à la hauteur des enjeux. La cravate de M. Macron, ce n’est pas un sujet. Etre à la hauteur, ce n’est pas un combat de coqs. (…) Sarkozy m’a demandé de garder mes nerfs. C’est un spécialiste de la question. Mais, quand on est incapable de choisir entre l’extrême gauche et la gauche républicaine (…), c’est qu’on n’a pas de nerf, ni colonne vertébrale, ni convictions. »
 

Les nerfs de Manuel Valls

 
Un coq qui a ses nerfs… On croirait un autoportrait. Et des visions en outre. N’affirme-t-il pas : « C’est beau de voir la gauche réunie dans le combat » ?
 
Mardi, c’est en Meurthe-et-Moselle que Manuel Valls a lancé que les Français « ne voudront plus jamais de Nicolas Sarkozy », et ont « besoin de dignité et de hauteur de vue ». « Faire de la politique, ça n’est pas s’en prendre au président de la République en faisant des calembours, en se comportant comme celui qui anime maintenant des meetings de l’UMP. Quand on tient un discours de militant, on parle des vrais sujets », ajoute-t-il à l’adresse de l’ancien chef de l’Etat.
 
Alors prends en de la graine, Manuel !
 

En campagne, ou en cour de récréation ?

 
Car, si « les Français n’ont pas besoin de revanche », ils n’ont pas besoin non plus d’un premier ministre qui se prend pour un responsable de l’opposition, et passe ses déplacements à brocarder ses adversaires. Aux frais de la princesse, comme le lui faisait remarquer, il y a quelques jours, Marion Maréchal – Le Pen. Et aujourd’hui le porte-parole de l’UMP.
 
Quant à Jean-Marie Le Pen, évoquant le premier ministre, et ses attaques contre les siens, et notamment contre sa petite-fille, il évoque « un “hystéroïde” venu de l’univers socialiste en explosion ». Et confirme, pour finir, le pronostic fait par Manuel Valls il y a quelques jours : « Il était question de supprimer la fessée en France, Dieu merci cela n’a pas été fait. Cela va permettre au peuple français de fesser le gouvernement et le président à cul nu. »