Les médias américains jugent « dangereux » le gouvernement Obama

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Dans une enquête sur les liens entre le gouvernement Obama et les médias, le Washington Post conclut qu’il est l’un des plus dangereux de l’histoire pour les médias, notamment parce qu’il les hait et manque totalement de transparence.
 

Le gouvernement Obama dangereux

 
La rédactrice en chef du bureau de Washington de USA Today, Susan Page, a déclaré que l’actuelle équipe à la Maison Blanche n’est pas seulement « plus restrictive » mais également « plus dangereuse » pour les médias que toute autre dans l’histoire des Etats-Unis. Le Washington Post affirme que ces propos sont une référence nette à l’affaire « James Rosen ».
 
Ce journaliste de Fox News a en effet été accusé par la Maison Blanche d’être un « co-conspirateur » violant la loi sur l’espionnage.
 
Mais c’est aussi une référence aux disparitions « mystérieuses » survenues alors que des journalistes enquêtaient sur la Maison Blanche, comme ce fut très récemment le cas pour une journaliste qui avait vu des informations cruciales disparaître de son ordinateur sous ses yeux. Trois experts ont séparément conclu à un piratage de la part de services gouvernementaux…
 

Les médias américains tenus à distance

 
Susan Page n’est pas la première à dénoncer ce gouvernement. L’ancien directeur exécutif du New-York Times affirme : « c’est la Maison Blanche la plus secrète que j’ai jamais dû couvrir ». Et un reporter du New York Time s’exclame : « Je pense qu’Obama hait la presse ». Tandis qu’un journaliste de CBS News ajoute : « cette administration exerce plus de contrôle encore que celle de Bush ».
 
Samedi dernier un séminaire sur le manque de transparence et le traitement de la presse s’est donc tenu. La veille, les journalistes avaient attaqué la Maison Blanche alors qu’elle venait d’annoncer qu’ils n’étaient pas autorisés à venir à la rencontre entre la Maison Blanche et Nina Pham, l’infirmière texane tout juste guérie d’Ebola…
Un refus jugé « ridicule » par la correspondante à la Maison Blanche de Bloomberg, mais qui n’est pas la première censure constatée.