L’application de paiement par Smartphone Vipps connaît un succès grandissant parmi les mendiants et des musiciens de rue qui vivaient naguère, en Norvège, de la petite monnaie des passants. La directrice déléguée de la société Vipps, Elisabeth Haug, a expliqué à la radio norvégienne que cela fait déjà un moment que les collaborateurs de son entreprise voient les mendiants tendre leur téléphone plutôt que la main, la casquette ou le gobelet en plastique.
Il devient de plus en plus difficile pour les mendiants de faire un « chiffre d’affaires » convenable alors que « le nombre de personnes se déplaçant sans monnaie physique ne fait que croître, a-t-elle expliqué.
Des mendiants et des musiciens de rue payés par Smartphone
Pour le mendiant ou le musicien de rue lambda, la nouvelle tendance complique un peu la vie en ce sens qu’il faut un numéro d’identification norvégien personnel, un numéro de portable norvégien et aussi un compte en banque enregistré en Norvège, ce qui privilégie évidemment les citoyens du cru, aussi la majorité de ceux qui tendent ainsi une sébile électronique ont-ils la nationalité norvégienne.
La mendicité était interdite en Norvège jusqu’en 2005 et un récent documentaire sur le crime organisé de bandes de Roms, mendiantes le jour, voleuses le jour ou prostituées la nuit les a rendues très impopulaires auprès de la population locale.
En Norvège, la mode du « cashless » pousse les mendiants vers le paiement électronique
S’ils veulent bénéficier d’une aumône électronique les étrangers n’ont plus qu’à contourner les règles bancaires dans la mesure où les mendiants et autres joueurs d’accordéon immigrés peuvent « emprunter » à la fois des données bancaires ou d’identification ou encore des Smartphones pour profiter du service.
Elisabeth Haug a précisé que cela constituerait une violation de la loi : « Ce type d’utilisation frauduleuse de l’identité d’autrui sera réprimé », a-t-elle averti, ajoutant que si aucun cas de fraude n’a été constaté jusqu’à présent la société Vipps surveille les transactions 24 heures sur 24 en vue d’identifier tout trafic suspect. Celui-ci serait immédiatement signalé aux autorités policières, a-t-elle précisé.
Et c’est ainsi que la société « sans cash » chère aux mondialistes en arrive à favoriser la préférence nationale. Très modestement…