Le métro de Pékin lance l’identification biométrique par scan de la paume de la main

métro Pékin scan paume
 

Il en va du métro de Pékin comme du compteur Linky : on pourra désormais y circuler en scannant la paume de sa main et, foi de journal contrôlé par le Parti communiste chinois, tous les avantages sont pour le client. Rapidité, facilité, plus simple pour les utilisateurs âgés ou handicapés, ou simplement les étourdis qui oublient l’équivalent chinois de leur pass navigo. Un compteur Linky, ça surveille vis habitudes et vos déplacements et même, parfois, ça prend feu. Un scan de paume ne brûle pas et ne pourra même pas transmettre le covid, puisqu’il s’agit d’une technologie « sans contact », mais pour ce qui est de la surveillance, elle sera sans pareille. Réservée à une seule ligne pour le moment, elle pourrait bien devenir obligatoire, puis s’étendre à d’autres accès… et alors, plus question de passer inaperçu ou de se faire passer pour quelqu’un d’autre.

C’est ça, la Chine !

La technologie a déjà été mise en place sur la ligne Daxing Airport au sud de Pékin, où les passagers doivent scanner leur paume sur des machines dédiées dans les gares d’accès, puis activer la fonction sur le mini-programme WeChat.

 

Un scan de la main « suffira » pour prendre le métro à Pékin

On suppose que les informations concernant la validité des cartes de transport des voyageurs seront informatiquement associées à l’empreinte de la main ; c’est elle en tout cas qui déclenchera l’ouverture du portillon si tout va bien de ce côté-là.

L’an dernier, certaines lignes de métro à Shenzhen dans la province méridionale de Guangdong avaient déjà mis en place des systèmes similaires fonctionnant par reconnaissance faciale.

Il est déjà prévu de mettre en place des moyens d’accès similaires sur d’autres sites, tels des bureaux, des écoles, des salles de gym et des restaurants, selon le Global Times. Même pas besoin de pucer !

 

Anne Dolhein