Migrants : Les européo-mondialistes cherchent en vain une solution qu’ils excluent de trouver

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Aucune solution utile et cohérente ne pouvait sortir du sommet sur les migrants : Bruxelles et les européo-mondialistes n’en cherchent pas, ils excluent même d’en trouver une, puisque leur seul souci est de préserver leur usine à gaz pour appliquer la politique dont ils sont les préfets.
 
On lit des tas de titres. Réformer le droit d‘asile. Former des centres (ou des espaces) de rétention fermés. Sévir contre les passeurs et leurs complices. Généraliser l’usage des cautères sur les jambes de bois – non, celui-ci est un fake. On entend parler de circonstances : difficile, tendu, forceps. Les technocrates de Bruxelles en suent de la sueur de Kriek Lambick. Il leur fallait cet accord, à tout prix. C’est une « victoire ».
 

Quand les européo-mondialistes régentaient l’Europe

 
Pourtant, voilà quelques mois, ils étaient encore tout farauds. Ils tançaient, ils remontraient, ils enjoignaient. Holà, Hongrie, il semble que tu ne conçoives pas l’information à sens unique comme nous, il va falloir changer ça. Holà, Pologne, et la révolution sociale, c’est fait pour les klebs du Grand Sultan? Puis sont venus pêle-mêle le Brexit, Trump, et les migrants. Les migrants surtout. Le processus d’invasion de l’Europe lancé dans les années soixante-dix semblait sur le point d’aboutir, les peuples avalaient tout crus les sophismes européo-mondialistes en la matière : le système, qui venait de déclencher quelques guerres arabes, crut venu le moment d’appliquer les recommandations de l’ONU quant au peuplement de l’Europe et de commencer l’importation de quelques dizaines de millions de migrants. Il fit jouer à l’unisson les grandes orgues de la solidarité humaine et les trompettes de l’intérêt économique, Attali et le pape François chantèrent en duo le los des migrants.
 

Les peuples excluent l’invasion des migrants

 
Mais c’était trop et trop tôt. Malgré le pouvoir de sidération des médias, les gens dans la rue se réveillèrent devant l’énormité de la lésion qu’on leur portait. Les Allemandes sentirent bien qu’elles étaient violées et battues. Les vieilles dames virent bien qu’on leur volait leur sac. Les passants constatèrent une floraison de loups isolés et de déséquilibrés qui les lardaient de coups de hache ou les blessaient au cou dans l’intention de donner la mort. Les rats ont considéré avec satisfaction la croissance des déchets et déjections qui les nourrissent, la teigne, les punaises et la galle se sont réjouies de l’afflux de saleté. L’Europe a ouvert les yeux sur le very bad trip que lui faisaient vivre ses élites européo-mondialistes.
 

Les européo-mondialistes cherchent en vain à bâillonner l’Europe

 
Alors, l’Est a sonné la révolte. Orban, bien sûr, mais aussi les Serbes, les Croates, la Pologne, et les Tchèques, qui ont dit des choses sur l’origine de la « crise des migrants », que les Frères musulmans avaient participé à la manœuvre, sans être démenti. Bref, le groupe de Visegrad est entré en dissidence. Je ne sais pas si vous connaissez Visegrad, c’est un trou perdu dans la forêt des Carpates où même les loups gèlent l’hiver, mettez-y un migrant musulman clandestin, il disparait en moins d’une minute. Bruxelles a d’abord menacé, avec ses armes habituelles : obéissez, prenez vos quotas, sinon, plus de sousous, amende, astreinte. Avec leurs préjugés économistes, les obtus de Bruxelles ne comprennent pas que l’afflux des migrants est une question de survie, et que la survie vaut plus que des millions, et même des milliards d’euros. Les européo-mondialistes, qui agitent sans cesse les grands mots de l’idéal, sont tout étonnés quand les peuples pensent à autre chose qu’au fric.
 

Une solution toute trouvée : les migrants dehors

 
Et puis le groupe de Visegrad a probablement le soutien de Trump en sous-main, et celui de Poutine. En outre, l’Autriche et l’Italie recherchent maintenant son alliance, sur la base du rejet des migrants. La question est aujourd’hui : qui veut encore de l’accueil des migrants selon le modèle européo-mondialiste conforme aux recommandations de l’ONU ? Réponse : personne, sauf Merkel, Macron, Sanchez, et les premiers ministres belge et luxembourgeois. Mais si on demandait leur avis à leurs opinions publiques, elles rejetteraient avec horreur la politique européo-mondialiste que leur imposent leurs gouvernements. Et voilà pourquoi il n’y a pas de solution européenne à la crise des migrants, ou plutôt pourquoi les élites au pouvoir en Europe occidentale l’excluent : il suffirait de donner satisfaction aux peuples d’Europe, de rejeter tous les migrants et d’inverser les flux migratoires : mais c’est précisément ça que les européo-mondialistes ont pour mission d’empêcher.
 
Notre confrère le Figaro a titré : Migrants, l’Europe essaye de ne pas éclater. C’est exactement cela. Les Européo-mondialistes se fichent bien de trouver une solution à la crise des migrants. Ils savent parfaitement qu’elle est introuvable étant données les conditions qu’ils imposent. Ce qui leur importe est de sauver à tout prix, quelles que soient les contradictions, l’usine à gaz bruxelloise qui leur permettra, une fois les peuples calmés, ou suffisamment remplacés, la marche en avant européo-mondialiste.
 

Pauline Mille