Alors qu’Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir adulé par les médias français et soutenu par les réseaux d’influence, et doté en juin 2017 d’un groupe parlementaire dominateur, En Marche, Javier Milei a, lui, été élu président de l’Argentine en 2023 sans presque de soutien parlementaire, contre les médias, contre les sondages, contre la bien-pensance internationale et particulièrement française, plusieurs dizaines de nos économistes ultra-socialistes, sous la houlette de l’ineffable Thomas Piketty, ayant « mis en garde » le peuple argentin contre son ultra-libéralisme. Or, à l’inverse de Macron, Milei a mis son programme en œuvre, il a connu une brillante réussite économique, et vient, contre les sondages aussi, de réussir ses élections de mi-mandat, triplant le nombre de ses députés et assuré de pouvoir continuer ses réformes.
Macron, naguère chouchou des médias français, n’existe plus que par Brigitte
Un mois après son arrivée à l’Elysée, Macron et son premier ministre Edouard Philippe comptaient sur une majorité de 349 députés sur 577 à l’Assemblée nationale et le soutien de tous les médias français, qui cachaient soigneusement ses irrégularités financières. Aujourd’hui, il est englué dans l’échec, sans aucune majorité, même relative, depuis la dissolution de 2024. La dette, l’immigration, l’insécurité, atteignent des records, la position internationale de la France a régressé, en Afrique notamment, et Macron se trouve réduit, pour exister, à laisser croître une affaire de cornecul autour de l’identité sexuelle de son épouse – que n’importe quel acte d’état-civil, photo de grossesse ou test génétique aurait dissipée, mais c’est le dernier leurre qui masque la nudité du président, incapable de faire passer le prochain budget sans négociations de marchand de tapis avec l’ultra-socialiste Olivier Faure.
Milei, victoire à la tronçonneuse contre médias et marées
Javier Milei, lui, a enlevé la présidentielle de 2023 contre tout l’Etablissement, représenté par le centriste Massa soutenu par les péronistes, et gagné un duel annoncé « serré » avec près de 56 % des voix. Il ne disposait que de 38 députés sur 125 à l’Assemblée et 7 sénateurs sur 72 au Sénat. Ça ne l’a pas empêché de mettre son programme « à la tronçonneuse » en œuvre, coupant dans les dépenses de l’Etat, supprimant des ministères, licenciant 40.000 fonctionnaires, pourchassant népotisme et corruption. Résultat, l’inflation qu’il avait trouvée à plus de 200 pour cent annuels n’est plus qu’à 30, le déficit est réduit, le budget excédentaire pour la première fois depuis quatorze ans, la balance commerciale positive, la croissance relancée, et le taux de pauvreté, qui avait crû au plus fort de l’austérité, est revenu nettement au-dessous de son niveau de décembre 2023. En somme c’est une réussite phénoménale, en moins de deux ans. Les docteurs tant-pis se sont plantés. Piketty et ses séides se sont proprement ridiculisés.
Les médias français font leur chochotte par idéologie ultra-socialiste
Cependant les médias français chipotent toujours sur des résultats qu’ils disent, à l’instar de wikipedia, « controversés ». Ils se sont réjouis des élections locales argentines au début de l’été où le parti de Milei, La liberté avance, bien qu’en progression, avait été nettement battu par les péronistes, dont Buenos Aires est le bastion. Mais cette fois, pour les élections de mi-mandat, qui renouvellent la moitié des députés et le tiers des sénateurs, La liberté avance a remporté ce que notre confrère Le Monde nomme une « victoire surprise », battant de dix points les péronistes. Voici ce qu’écrivait RFI la veille du scrutin : « Les élections législatives de mi-mandat se transforment en plébiscite sur le cap du gouvernement, (…) en l’occurrence, c’est bien le cap économique de Javier Milei qui est jeu. Le président a besoin d’élargir sa base au Congrès pour pouvoir, a minima, maintenir sa politique d’austérité. Si la majorité absolue semble hors de portée, un tiers du Parlement lui permettrait de gouverner par décret et de blinder son veto présidentiel. Tout autre résultat le condamnerait à l’immobilisme et l’exposerait à une éventuelle procédure de destitution. » Et de préciser : « Pour obtenir un bon résultat, La Libertad Avanza espère et a besoin d’une forte mobilisation, entre 70 et 75 %. » Or la participation n’a pas dépassé 68 %, et la victoire de La liberté avance (avec près de 41 %), lui offre plus de deux cinquièmes des sièges à l’Assemblée.
La France et Piketty sont ultra-socialistes
Il s’agit donc bien d’un plébiscite en faveur de sa politique. Milei l’a d’ailleurs noté : c’est « la confirmation du mandat que nous avons reçu en 2023 ». Cependant du Monde à France Info, on s’appesantit plutôt sur la « rigidité » de Milei, ses « insultes », on rappelle que l’Argentine souffre d’une « économie fragile aux faibles réserves de changes et sujette aux turbulences financières », en oubliant de préciser qu’il n’est pas le responsable de cette maladie, mais le médecin qui est en train de la guérir. L’AFP et Le Monde parlent d’une « activité anémiée – en contraction de 1,8 % en 2024 ». Alors que précisément, après l’assainissement, la croissance est revenue, comme la noté l’OCDE. Le Monde affirme encore que « la société argentine est plus que jamais à deux vitesses », alors que les chiffres démontrent le contraire. Le taux d’extrême pauvreté, à 13,8 % lors de son arrivée, est tombé à 8,2 %. Mais l’approche des médias français est idéologique. Ils sont dans le viseur un homme qu’ils décrivent « anarcho-capitaliste » ou « ultra-libéral ». Ces adjectifs ne visent qu’à nuire, discréditer ? Pourquoi « ultra » libéral et pas libéral tout court ? Et pourquoi ne pas dépeindre, si l’on tient au mot ultra, les commentateurs type Piketty en « ultra-socialistes » et la France en régime « ultra-socialiste » puisque les prélèvements obligatoires et la dépense publique atteignent des sommets inconnus en Chine communiste ?











