Marie Toone, ancienne styliste de mode révèle qu’elle a été avertie de l’infiltration homosexuelle, pédophile et satanique de l’Église catholique au début des années 1980

Mode infiltration satanique Église Toone
 
Fantasme conspirationniste ? Si seulement… Mais on ne peut soupçonner l’Institut Lépante (et Michael Hichborn, son fondateur, figure du mouvement américain pro-vie) d’avoir donné la parole, sans solide conviction, à Marie Frances Toone. Au cours des trois dernières années, cette dernière (qui vit au Royaume-Uni) a passé plusieurs semaines avec les Hichborn pour leur raconter son histoire, dans le monde de la mode et du luxe. Le témoignage qu’elle livre sur le site de l’Institut Lépante est effrayant, bien qu’elle taise beaucoup de noms.
 
« Ce que je suis sur le point de révéler est quelque chose que je garde principalement pour moi pendant plusieurs décennies, mais compte tenu de ce qui se passe [les scandales qui secouent l’Église] et après avoir prié, j’ai décidé de révéler ce que l’on racontait de l’infiltration de l’Église catholique dans les industries de la mode et du divertissement ».

 
Affaires de mœurs, questionnements doctrinaux… tout semble finalement être lié dans ce gigantesque assaut satanique contre l’Église, par celui qui veut la subvertir, en prendre le contrôle, sans la faire disparaître officiellement : le Démon est bien là – et depuis un certain temps.
 

Mode : le sacrilège du Met Gala, « une vaste attaque satanique contre l’Église catholique »

 
Pendant plus de dix ans, Marie Toone a travaillé dans les secteurs de la mode et du divertissement haut de gamme. Elle a été en contact personnel avec nombre de chanteurs et d’acteurs célèbres, mais aussi d’athlètes et de chefs d’entreprises… le monde du show-biz, de l’argent, du pouvoir. Elle a beaucoup vu, beaucoup entendu. Et pensait même que plus rien ne pourrait désormais la choquer, elle qui avait côtoyé l’ère punk-rock des années 1970 avec crampons, chaînes, cuir noir, auto-mutilation et piercings corporels… sans parler du look gothique des années 1980 avec la culture du death metal et de l’androgyne.
 
« Je pensais que rien ne pouvait me choquer – enfin jusqu’au Met Gala. »
 
Le Met Gala est un événement annuel au profit de l’Institut Costume du Metropolitan Museum of Art à New York, « les Oscars de l’industrie de la mode » pour beaucoup, qui draine la crème de la crème des designers et des célébrités, avec des droits d’entrée faramineux. La dernière édition a eu lieu en mai et c’est précisément ce qui a décidé Marie Toone à parler publiquement.
 
RiTV avait d’ailleurs largement évoqué son thème blasphématoire, « Les corps célestes, la mode et l’imagination catholique ». Le pire est que le Vatican y a participé, en prêtant un certain nombre de vêtements et d’objets liturgiques et en parrainant en quelque sorte l’événement par l’entremise du cardinal Gianfranco Ravasi, du Conseil pontifical pour la culture. « Bien que le thème de cette année ait choqué et scandalisé les catholiques du monde entier, la vérité est que cet événement n’est que la manifestation publique d’une vaste attaque démoniaque contre l’Église catholique ».
 
Encore une fois, Satan n’écrase pas l’Église catholique en la niant – le sang des martyrs est une bien trop grande semence de chrétiens. Il l’infiltre pour se la réapproprier et devenir le parfait singe de Dieu.
 

Infiltration de Satan au Vatican ?

 
Ce qui est arrivé à Marie Toone ne prouve pas autre chose. Il y a plus de trente ans, alors qu’elle travaillait comme maître d’hôtel dans un club haut de gamme, elle fut contactée par « une femme très connue du secteur de la musique » qui lui demanda de lui apporter plusieurs bouteilles de champagne – elle en manquait pour l’anniversaire de son fils.
 
« Quand je suis arrivée, elle m’a invitée à entrer (…) a donné les bouteilles à son fils, en en gardant une pour elle-même. Elle m’a alors fait signe de la suivre dans une grande pièce et m’a assise en face d’elle. Elle a rempli deux coupes (…) j’entendis alors une petite voix intérieure me dire de ne pas boire parce que je devais être vigilante. Cela s’est avéré tellement vrai… une nuit que je n’oublierai jamais car c’était la nuit où j’appris le plan de Satan pour détruire l’Église catholique ! »
 
« Elle a commencé à parler de l’Église catholique, qu’elle a appelée « votre église » (ce qui signifiait la mienne) et de la manière dont Satan l’avait infiltrée avec des prêtres, des évêques et des cardinaux prédateurs sexuels. Elle m’a dit que beaucoup étaient des pédophiles, placés là pour détruire l’Église catholique de l’intérieur. Elle a continué à dire que les Illuminati et les francs-maçons étaient derrière le complot visant à détruire l’Église catholique. Elle a ajouté que le plan de Satan n’était pas seulement de détruire l’Église catholique mais aussi de faire tomber la famille, expliquant que le divorce était une priorité. Elle m’a en outre dit que Satan avait infiltré l’industrie de la musique et que de nombreuses célébrités avaient vendu leur âme pour la gloire et la fortune et que les Illuminati étaient également derrière ».
 
Marie Toone précise qu’à l’époque, elle n’avait aucune idée de ce qu’étaient les Illuminati, ni même (c’est peut-être plus étonnant) les pédophiles. Elle n’imaginait pas que la femme assise en face d’elle puisse être sataniste, bien qu’elle l’ait toujours vue porter des vêtements noirs et des anneaux en forme de crâne. C’était il y a trente ans, Internet n’existait pas…
 

« À l’intérieur, je criais à Notre Seigneur et à Notre-Dame de me faire sortir de là » Marie Toone

 
La femme lui raconta comment elle avait vendu son âme à Satan, plusieurs années auparavant, pourquoi il y avait régulièrement des messes noires et des orgies au Vatican, menées par des évêques et des cardinaux… Remarque capitale, elle a précisé que c’était parce que Satan savait que c’était la « véritable Église » – « il n’est intéressé par aucune autre forme de christianisme ».
 
« Je savais que le diable était réel parce que j’ai été élevée dans un foyer très catholique où j’ai été avertie des dangers de Satan dès mon plus jeune âge ». C’est ce qui l’a poussée à multiplier les appels à la Sainte Vierge et à Saint Michel pendant cette « expérience absolument terrifiante » (elle ne savait même pas si elle avait « plus peur de rester ou de partir » !).
 
Et c’est assurément ce qui lui donna la force de refuser, in fine, les deux livres que la femme avait posés sur la table, devant elle, et qu’elle lui demandait instamment d’ouvrir : il s’agissait de la bible satanique et de celui des Illuminati et de la franc-maçonnerie – jusqu’à la porte, elle a tenté, mais en vain, de les lui mettre en main.
 

« Pesez mes mots, votre Église aura disparue dans 30 ans »

 
Qu’avait dit, surtout, de si important cette femme, pour que Marie Toone se décide à parler, trois décennies plus tard ? Cette phrase lapidaire qui s’est gravée dans sa mémoire : « Pesez mes mots, votre Église aura disparue dans 30 ans ». C’est en voyant monter l’immense scandale qui éclabousse la hiérarchie de l’Église catholique et n’en finit pas de grandir, l’ancien cardinal McCarrick n’étant visiblement qu’un cas parmi d’autres, que Marie Toone a fait le lien, quelques trente années après ce terrible épisode.
 
Une triste confirmation avait déjà eu lieu pour elle en mai, avec la participation du cardinal Timothy Dolan à ce fameux gala du Met, accompagné, qui plus est, de l’homosexualiste controversé James Martin.
 
Qu’importe que Madonna ait chanté « Like a prayer », habillée en moine et portant sous la bure corset et porte-jarretelles. Qu’importe que Rihanna soit arrivée, habillée en soutane de pontife version mini-jupe et portant une mitre couverte de joyaux. Qu’importe que Lana Del Ray ait arboré sur sa robe un grand cœur percé de dagues en dérision de Notre-Dame des Douleurs… Le cardinal Timothy Dolan n’y a « pas vu de sacrilège » ? C’est bien l’ennui, quand toute la presse se plaisait à utiliser le mot… Et le Vatican s’est magistralement tu.
 

Ces évêques qui refusent de prier publiquement contre le dévoiement sexuel et satanique

 
Il y a une réserve qui vient d’en haut, c’est très clair, et Marie Toone en donne un exemple magistral : il y a quinze ans, poursuivie par les aveux de cette sataniste, elle a voulu obtenir de faire dire une messe, chaque mois, en réparation publique pour la conversion de ce monde dévoyé du show-biz. Son curé lui demanda d’en référer à Mgr Arthur Roche, évêque alors du diocèse de Leeds, qui l’accueillit aussitôt. Marie Toone lui livra tout (ou presque car elle omet, c’est important de le souligner, de lui parler de l’infiltration de l’Église catholique) du dévoiement sexuel et satanique (car les deux sont liés) du monde du divertissement et du pouvoir (car les deux sont liés aussi…).
 
Mais lorsque la question de la messe publique est venue, l’évêque qui, depuis 2012, est secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, lui répondit : « Je suis désolé, ce n’est pas quelque chose que je puisse faire » !
 
Une alarmante paralysie a gagné un certain nombre des hauts représentants de l’Église catholique.
 
Pourtant, écrit Marie Toone, « ce gala du Met et le scandale actuel avec les prêtres, les évêques et les cardinaux pédophiles et sodomites de l’Église catholique confirment ce que m’a dit un sataniste avoué, il y a plus de 30 ans, à propos de Satan infiltrant l’Église de l’intérieur. (…) Il est important que chacun sache la vérité sur ce qui se passe réellement dans l’Église catholique. »
 
Et l’ancienne styliste de conclure, dans la droite ligne de Fatima : « Chaque catholique doit prendre son chapelet et prier comme jamais auparavant parce que cette bataille est réelle, très réelle et que le chapelet est notre arme (…) Nous devons retourner au jeûne et faire des actes de réparation au Sacré-Cœur et au Cœur Immaculé de Marie (…) et prier spécialement pour tous les évêques saints qui sont persécutés à cause de leur fidélité ».
 
Puisse le monde catholique l’entendre et surtout comprendre les enjeux immenses que révèle la crise capitale qui secoue aujourd’hui l’Église catholique, tant dans les mœurs, à travers les scandales de sa hiérarchie, que dans les flous doctrinaux que le silence du Vatican nous laisse penser qu’ils sont volontaires – Amoris Laetitia n’a pas fini de porter ses (mauvais) fruits dans l’explosion de la famille, c’est aussi à mettre en lien.
 
Clémentine Jallais