La monnaie britannique est une monnaie nationale

Monnaie britannique nationale
Shakespeare, Beatrix Potter ou encore le grand incendie de Londres de 1666 figureront sur les nouvelles pièces de monnaie anglaise.

 
Plusieurs nouvelles pièces de monnaie seront mises en circulation au cours de l’année 2016 au Royaume-Uni. L’Institut royal de la monnaie, le Royal Mint, en a dévoilé les faces qui célèbrent l’histoire britannique, prouvant que, pour le Royaume-Uni, la monnaie est bien l’affirmation d’une souveraineté – et d’une fierté… – nationale.
 
Royauté oblige, la première pièce, de cinq livres, célèbre le 90e anniversaire de Sa Gracieuse Majesté la reine Elizabeth II.
 

De nouvelles pièces pour la monnaie britannique

 
Viennent ensuite trois pièces de deux livres pour le quatre centième anniversaire de la mort du plus célèbre des dramaturges anglais William Shakespeare (1564-1616), l’une évoquant ses tragédies, une autre ses comédies et la dernière ses pièces historiques.
 
Une autre pièce de deux livres commémorera le 350e anniversaire du grand incendie de Londres, qui ravagea la City en 1666, tandis qu’une autre honorera le rôle de l’armée britannique durant la Première Guerre mondiale.
 
Enfin, deux pièces de cinquante pence viendront rappeler l’une le 950e anniversaire de la bataille de Hastings, le 14 octobre 1066, au cours de laquelle périt Harold Godwinson, le dernier roi anglo-saxon d’Angleterre ; l’autre le 150e anniversaire de la naissance de Beatrix Potter (28 juillet 1866), dont les livres ne cessent, depuis un siècle, d’enchanter nos chères têtes blondes… et les autres.
 
Dans un communiqué, l’Institut royal de la monnaie affirme que « chacune des nouvelles pièces de monnaie pour 2016 donne un aperçu de la Grande-Bretagne au cours des 1.000 dernières années, marquant les moments-clefs, les organisations et les personnes qui ont façonné la nation ».
 

Une monnaie fièrement nationale

 
Ces nouvelles pièces devraient faire leur apparition dans les porte-monnaie au cours du printemps.
 
Dans la bataille qui oppose aujourd’hui le Royaume-Uni à l’Union européenne, on ne sait si le Premier ministre David Cameron arrivera à faire entendre – entre autres – l’écho du célèbre « I want my money back » de son prédécesseur Margaret Thatcher. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que cette monnaie restera fièrement – parce que nationalement – identifiable !
 

François le Luc