Vendredi, les hauts-parleurs des mosquées de Mossoul diffusaient un ultimatum à l’adresse des Chrétiens : la conversion, le paiement d’une lourde taxe ou la mort par le glaive. Ils avaient jusqu’à samedi midi pour « choisir ».
Tous ont déserté la ville le jour même, Mossoul ne compte plus un seul Chrétien.
Vendredi soir, les terroristes de l’Etat islamique brûlaient l’archevêché des syriaques catholiques dans le centre-ville de Mossoul. Le lendemain, ils s’emparaient du couvent Saint Georges, au nord de la ville.
Dimanche enfin, ils chassaient les moines du monastère des martyres Behnam et Sarah, situé non loin de Mossoul.
Le tout dans un silence occidental assourdissant…