Tel est le dernier néologisme administratif fabriqué par la Cour des comptes européenne dans son dernier rapport sur l’évasion fiscale des entreprises. Il est ainsi défini : « une politique fiscale caractérisée par un large éventail d’incitants et d’avantages fiscaux afin d’attirer les investissements, ainsi que par un manque de transparence et d’échanges d’informations efficaces avec les autres pays ». En d’autres mots, c’est un… paradis fiscal ! Mais les bureaucrates de Bruxelles ne se sont pas demandé apparemment pourquoi les entreprises (et les particuliers qui le peuvent) cherchent à fuir les zones vertueuses qui entreprennent de lutter contre les « régimes fiscaux dommageables » ? C’est tout simplement que ces zones vertueuses, de plus en plus socialistes, augmentent sans cesse les impôts, taxes et autres prélèvements obligatoires, se transformant ainsi en véritables enfers fiscaux, sans doute très vertueux, mais invivables.