La Chine 2e au classement international des contributions scientifiques de haut niveau du Nature Index

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Dans les années 1990, le gouvernement municipal de Shenzhen a pris la décision d’encourager les industries de technologie de pointe.

 
La dernière mise à jour du Nature Index, publié par le journal scientifique de référence Nature, révèle que la Chine occupe désormais la deuxième place mondiale pour les contributions scientifiques de haut niveau, juste derrière les Etats-Unis, avec 37 %. Depuis les années 1980, la Chine a investi massivement dans le secteur de la recherche et du développement. L’amélioration de la qualité de la formation des scientifiques et la multiplication de leur nombre rendue possible par le développement des études supérieures sont à l’origine de cet impressionnant « bond en avant ». Alors que les sciences physiques et la chimie représentent respectivement 61 % et 30 % des contributions selon l’indice Nature, les sciences du vivant progressent presqu’aussi rapidement avec une augmentation de 30 % des contributions de la Chine dans ce domaine entre 2012 et 2014.
 

La Chine signe 37 % des contributions scientifiques de haut niveau

 
Les centres scientifiques dominants restent Pékin, Shanghai et Nankin. Shenzhen, Pékin et Wuhan se distinguent également par leurs contributions dans le domaine des sciences du vivant. C’est surtout la ville de Shenzhen qui a réussi une remarquable transformation en devenant un pôle industriel scientifique à la pointe des sciences du vivant : celui-ci est à l’origine de plus de la moitié des dépôts de brevets internationaux en la matière.
 
Les statistiques révèlent un autre facteur favorable à la progression de la Chine dans ce classement : la collaboration internationale. Les villes de Hong Kong, Hefei et de Tianjin se distinguent particulièrement par le nombre record de partenariats qu’elles ont noués avec des universités nationales et étrangères. Ainsi, les scientifiques de Tianjin se sont concentrés sur des partenariats locaux, principalement avec l’université de Nankin.
 

La Chine, 2e au classement international du Nature Index derrière les Etats-Unis

 
Les cinq universités les plus en vue en termes de contributions scientifiques sont l’université de Pékin, l’université de Nanjing, l’université de Tsinghua, l’Université chinoise des sciences et des technologies et l’université de Zhejiang.
 
La Chine s’impose ainsi comme une superpuissance scientifique, mais qui a la particularité de ne pas s’encombrer de beaucoup d’interdits sur le plan de la bioéthique, par exemple : ainsi le clonage humain y est-il autorisé à des fins « thérapeutiques ».
 

Nicklas Pélès de Saint Phalle