Alors que les Etats-Unis et la ville de New York croulent sous les demandeurs d’asile, faux pour la plupart et qui deviennent en majorité clandestins, le maire Eric Adams, submergé, engage des hommes de loi pour aider les immigrés dans la grosse pomme à remplir leur demande d’asile. Une politique d’immigration idéologique qui n’aboutit pas.
La ville de New York ignore combien remplissent le formulaire
L’idée semble généreuse et révèle l’impuissance des services municipaux devant le phénomène en cours. La mairie de New York vient de publier deux chiffres inquiétants : depuis le printemps dernier 78.700 demandeurs d’asile sont arrivés dans la ville et 48.700 immigrés vivent dans des refuges ou dans des hôtels réquisitionnés, financés par le contribuable. Malgré le nouveau programme destiné à les aider à remplir leurs papiers, « beaucoup » n’ont rien soumis aux services de l’immigration. Manuel Castro, qui s’occupe des immigrants à la mairie, avoue avoir des « informations très limitées » à ce sujet, parce que la ville ne « collecte pas d’information pour savoir combien ont rempli les papiers, quand ils l’ont fait et combien doivent encore le faire ».
Submergé de demandeurs d’asile
L’adjointe au maire Anne Williams-Isom est plus nette : « Très peu » ont correctement rempli les papiers. C’est d’autant plus inquiétant que les demandes s’empilent et qu’elles sont en majorité rejetées, à New York et dans tout le pays. En 2022, les Etats-Unis ont enregistré un record de 700.000 demandeurs d’asile, et plus de 2 millions de demandes attendent d’être traitées par un juge. Or, une étude de l’Université de Syracuse établit que 63 % des demandes d’asile ont été rejetées aux USA en 2021, et 71 % en 2020, ce qui fait des faux demandeurs, s’ils restent sur le sol américain, des immigrés clandestins.
New York pratique la politique de Gribouille
A New York, la situation est dramatique. Selon le Post, le bureau de l’immigration est « saturé jusqu’à 2033 », ce qui fait que les nouveaux arrivants de la frontière sud peuvent attendre dix ans pour voir leur demande traitée, même s’ils l’ont correctement remplie, ce qui rend un peu dérisoire l’embauche d’avocats pour leur apprendre à remplir leur formulaire. Elle ressemble à la politique de Gribouille, qui plongeait dans l’eau pour éviter la pluie