Non-lieu confirmé pour les gendarmes dans l’affaire Traoré

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Au bout de sept ans d’enquête, la cour d’appel de Paris a confirmé le non-lieu prononcé le 30 août 2023 pour les trois gendarmes qui avaient interpellé le 9 juillet 2016 le délinquant Adama Traoré, qui devait mourir deux heures plus tard. Selon les juges il n’y a ni « élément matériel » ni « intentionnel » pour inculper les gendarmes qui ont au contraire « pris les mesures appropriées pour venir en aide de manière effective et bienveillante » au défunt, mort d’un « coup de chaleur » au terme d’une course poursuite. La famille, qui, ne l’oublions pas, compte plusieurs délinquants, et s’adonnait à l’extorsion, se pourvoit en cassation et son avocat a tenu des propos incendiaires, mais voilà une décision qui cloue le bec à ceux qui prétendaient « réclamer justice ». Le tintamarre mené en particulier par la sœur du mort, Assa, qui accusa les gendarmes antillais de « racisme » et de coups « à la tête » (une pure fabrication), apparaît ce qu’il a toujours été : une impudente tentative d’inverser l’accusation. Adama Traoré était un délinquant multirécidiviste qui, voulant résister à son arrestation pour ne pas retourner en prison, a présumé de ses forces et en est mort.