Nouvel An en Autriche :
de multiples agressions sexuelles

Nouvel Autriche multiples agressions sexuelles
 
Si le contrôle au faciès a permis de réduire le nombre d’agressions sexuelles de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, d’autres villes européennes ont connu une arrivée du Nouvel An plus agité, notamment en Autriche où selon la presse germanophone, de multiples cas ont été répertoriés. La presse ajoute que nombre de ces faits, allant de l’insulte à l’agression physique, étaient imputables à des jeunes hommes d’apparence étrangère.
 
S’agit-il d’une opération de « sex-mobbing » à part entière ou simplement de l’expression du mépris d’individus étrangers à l’égard de la culture européenne ? Ou de l’incapacité de ces jeunes à contrôler leurs pulsions ? Le résultat est le même : pour les femmes qui ont pris l’habitude d’une relative liberté de mouvement dans des conditions de sécurité acceptables, il va devenir plus en plus difficile de sortir seules…
 

En Autriche de multiples agressions sexuelles ont été signalées

 
Der Standard cite le cas d’une jeune femme de 31 ans d’origine allemande qui fêtait le Nouvel an à Salzbourg, haut-lieu de la culture européenne et universelle. Elle s’est trouvée face à un jeune migrant afghan de 18 ans, fortement alcoolisé, qui a essayé à de multiples reprises de l’embrasser sur la bouche tout en se livrant à des attouchements. Les choses auraient pu aller encore plus loin si des amis de l’Allemande n’étaient pas intervenus pour faire cesser l’odieux manège du jeune Afghan qu’ils ont saisi de force avant d’appeler la police. Après un passage par un établissement médical en raison de son état d’ivresse, il a été placé en détention provisoire.
 
Dans la tranquille région du Tyrol, onze femmes ont déposé plainte auprès de la police après avoir été agressées sur la place du marché d’Innsbruck. Elles accusent un groupe d’attaquants aux cheveux foncés et portant de courtes barbes, ayant d’après elles une « apparence méridionale ». A ne pas confondre avec une apparence « latino » puisque ces termes sont réservés dans les pays de langue allemande aux personnes d’origine nord-africaine.
 
L’identification des agresseurs est encore en cours, les films pris avec beaucoup de présence d’esprit par deux des victimes étant de qualité médiocre en raison du manque de luminosité. Mais la police d’Innsbruck n’a pas hésité à dire que les attaques avaient l’air d’avoir été « coordonnées » comme à Cologne et dans d’autres villes le 31 décembre 2015. Le mode opératoire consiste pour un groupe d’hommes à identifier une victime potentielle, à l’entourer à plusieurs, puis à l’agresser sexuellement. Un « jeu de viol » appelé taharrush en Afrique du Nord et au Proche-Orient, et qui s’étend dans les pays occidentaux à la faveur de la migration de masse.
 

La nouvelle « tradition » du Nouvel An en Autriche

 
On se souviendra de l’abominable « cas d’école » ; le viol de la journaliste sud-africaine Lara Logan au Caire il y a quelques années…
 
A Graz, une femme de 26 ans affirme avoir été attaquée par deux hommes alors qu’elle était en train de rentrer chez elle, à 1 h 30 du matin. Deux hommes d’apparence étrangère, là encore, âgé d’environ 25 à 35 ans et qui se sont jetés sur elle, lui touchant les fesses et le sexe. Elle a réussi à courir plus vite qu’eux et à rejoindre un poste de police où elle a porté plainte.
 
A Vienne, la police avait distribué à grand renfort de publicité plus de 6.000 clefs d’alerte à actionner en cas d’agression : émettant un bruit strident pour alerter et appeler au secours, elles semblent avoir eu un rôle dissuasif puisque le nombre d’agressions signalées a été modeste.
 
La publicité assurée l’an dernier aux agressions, malgré une tentative d’occultation par les pouvoirs publics, a certainement permis d’éviter que cela ne recommence avec une aussi grande intensité cette année. Les réseaux sociaux ont fait le travail que les médias n’assuraient pas ; cette année, la pression publique a joué à la fois pour qu’on parle des faits et pour que l’on prenne au moins quelques mesures pour éviter une redite. Mais quelque chose a tout de même profondément changé en Europe.
 

Anne Dolhein