Il n’y avait pas assez de contrôleurs aériens noirs aux Etats-Unis. Pour promouvoir la diversité, Obama a imposé un test qui instaure des quotas de fait mais nuit à la compétence des sélectionnés : tant pis pour les clients qui risquent de mourir dans des accidents d’avion.
La diversité est une marotte d’idéologues fous qui créent à leur gré des catégories et imposent à la vie une proportion arbitrairement choisie par eux de chacune de ces catégories. Cette folie s’oppose frontalement à la nature et à l’excellence. Chacun, par exemple, approuve les aménagements et les règles qui permettent aux handicapés physiques de mieux vivre, mais nul n’imposerait des quotas d’handicapés dans les épreuves de sprint des jeux Olympiques. Nul non plus ne fixerait une proportion minimale de crétins à l’Ecole polytechnique, cela n’est pas nécessaire, on le sait : quel que soit le mode de sélection, la proportion des c… est la même partout.
La diversité des compétences est dans la nature
Physiques, morales ou intellectuelles, les « inégalités » sont naturelles, ou disons plutôt que c’est « l’égalité » des êtres humains qui est un rêve pervers, seules des quantités homogènes pouvant être mesurées égales. Certaines de ces inégalités sont sélectionnées et cultivées quand il s’agit de remplir certaines fonctions. La dentellière a les doigts fins, le conducteur de chars doit être petit. Le contrôleur aérien doit connaître la navigation aérienne, être calme, organisé, parler clairement et comprendre vite l’anglais, etc. Personne n’imposera des quotas de pygmées chez les Horse Guards, ni de Massaï chez les conducteurs de chars, mais Obama, par le biais d’un « test de diversité », a imposé des quotas de Noirs chez les contrôleurs aériens américains. C’est Tucker Carlson, de Fox News, qui vient de le révéler.
Le test d’Obama qui impose des quotas sans le dire
L’administration de l’aviation fédérale américaine (FAA) a toujours sélectionné avec soin ses contrôleurs aériens. On le comprend : une hésitation ou une erreur peut faire mourir des dizaines de personnes. Tout fonctionnait assez bien quand Obama (qui reste l’élève d’Alinski, le théoricien de la révolution sociétale par l’instrumentalisation des minorités) s’est avisé que les contrôleurs aériens étaient « trop blancs ». Depuis, la FAA fait remplir à tous les candidats contrôleurs aériens un « questionnaire biographique », sorte de note de gueule, ou de contrôle de diversité, qui pèse très lourd dans le résultat final. Carlson s’est procuré ces questionnaires, et s’est aperçu que les profils les plus mauvais en sciences et les meilleurs en sports à l’école étaient surnotés, alors que les pilotes, et les candidats ayant déjà des connaissances sérieuses dans le trafic aérien étaient sous cotés.
Les contrôleurs aériens ne veulent pas mourir
Selon Michael Pearson, ancien contrôleur aérien, et avocat représentant un homme qui poursuit la FAA pour ces « tests de diversité », le questionnaire et son poids relatif dans la note finale sont conçus intentionnellement pour écarter les candidats d’expérience, et promouvoir sans le dire la « diversité ». Au nom du dogme de la gauche radicale : « la diversité est une force ».
Si Obama avait été épris de justice, au lieu d’être un idéologue révolutionnaire, et s’il avait vraiment souhaité promouvoir ses frères noirs, il les aurait engagés à travailler dur pour devenir contrôleurs aériens. Cela prend quelques années. Mais procéder brutalement, par un mode de sélection inepte qui mène à l’institution de quotas de fait, peut provoquer le désordre dans un service très délicat et la mort de centaines de personnes. Mourir pour la diversité ? Obama est pour. A condition que ce soit nous et pas lui qui mourions.