Obama se pose en rempart LGBT contre Trump

Obama rempart LGBT Trump
 

Alors qu’il se trouve mis en cause par Donald Trump et Tulsi Gabbard, directrice du renseignement américain, dans le dossier de l’élection présidentielle américaine de 2016 et de la prétendue ingérence russe, Barack Obama continue à se poser en rempart contre le président républicain et à caresser la base radicale du parti démocrate dans le sens du poil. C’est sous son deuxième mandat que fut légalisé en 2015 le « mariage » homosexuel, et il vient d’envoyer un appel du pied marqué à la communauté LGBT. Invité avec sa femme Michelle et son beau-frère Craig Robinson dans le dernier épisode IMO du couple (visionné par plus de deux millions de spectateurs), il a fait plusieurs déclarations visant non seulement à mettre en valeur les hommes « gay », mais à les promouvoir dans l’éducation des jeunes garçons. Avec le sourire d’une bonne conscience inaltérable.

 

Obama rempart contre Trump et la masculinité toxique

Lors de l’épisode « Focus sur ce qui est bien pour les jeunes hommes avec Barack Obama », l’ancien président a déploré la montée de la masculinité toxique chez les jeunes hommes et parlé du type de modèles dont ils ont besoin. Il a recommandé en cette matière la « diversité » en se fondant sur sa propre expérience : « J’avais un professeur gay à l’université à une époque où les personnes ouvertement gays n’affichaient pas encore beaucoup leur homosexualité, qui est devenu l’un de mes professeurs préférés et qui était un type formidable. Il m’arrêtait quand je parlais de choses sans les connaître. » Obama a déjà parlé de ce professeur dans une interview au magazine Out en 2015, il « se donnait beaucoup de mal pour conseiller les étudiants lesbiens, gays et transgenres ». A lui, Obama, ce professeur LGBT lui a appris « l’empathie et la gentillesse », alors qu’il était « ignorant ».

 

Un homme LGBT pour remplacer le père et faire du coaching LGBT

Après ces souvenirs, Barack Obama a regardé vers l’avenir : « Je pense qu’en tant que société, nous devons créer davantage de structures pour que les garçons et les hommes… puissent rencontrer un large éventail de modèles afin que, quelles que soient leurs inclinations, ils puissent voir un chemin vers le succès qui ne soit pas seulement le sport ou l’argent. » Et dans cet éventail de modèles, il en faut au moins un LGBT : « C’est l’une des choses dont les garçons ont souvent besoin, je pense, ce n’est pas seulement d’être exposés à un seul homme, à un seul père. Peu importe la qualité du père, il ne peut pas tout faire. » En outre « ce garçon aura peut-être besoin de quelqu’un pour lui donner une perspective sur son père ». Et puis, si le garçon se sent lui-même LGBT, il est important que le père ait un homme LGBT parmi ses amis : « Si vous avez un garçon gay ou non binaire, qu’ils aient quelqu’un vers qui se tourner (et conclure) : “OK, je ne suis pas seul dans cette situation.” » Voilà de quoi s’occupe l’homme qui a tenu pendant huit ans la plus haute charge politique.

 

Pauline Mille