Olivia Maurel à l’ONU pour dénoncer la GPA

Olivia Maurel ONU GPA
 

Née d’une gestation pour autrui aux Etats-Unis en 1991, Olivia Maurel milite aujourd’hui pour faire abolir cette pratique que certains pays autorisent, et dans lesquels se déroule un abject commerce des corps. Cela entraîne ce qu’on qualifie de « tourisme procréatif ».

Olivia Maurel, donc, qui a raconté son témoignage déchirant dans son livre Où est-tu maman ?, a été reçue à l’ONU à l’occasion de la 59e session du Conseil des droits de l’homme pour y dénoncer la pratique de la GPA.

Soutenue par de nombreuses ONG du monde entier, elle a rappelé que la GPA « constitue une violation flagrante de la Convention relative aux droits de l’enfant », et notamment du droit de chaque enfant de « connaître ses parents et être élevé par eux ».

Elle a poursuivi : « L’industrie de la maternité de substitution perpétue les inégalités mondiales, les personnes les plus riches des pays développés recherchant des mères porteuses dans les pays en développement. » Ainsi, elle a appelé à « l’abolition universelle » de la GPA, « seul moyen de mettre un terme à l’intensification du trafic et à d’autres formes d’exploitation ».