L’OMS homologue sans réserve le Depo-Provera, contraceptif favori de la Fondation Gates…

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C’est le contraceptif le plus meurtrier, selon l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), qui a refusé de l’homologuer jusqu’en 1992. Mais le Depo-Provera, contraceptif de longue durée, concentre trop d’intérêts, à la fois idéologiques et financiers : l’OMS vient de retirer toute réserve concernant son utilisation, pourtant largement sujette à caution. Des millions de femmes d’Asie et d’Afrique vont pouvoir en « profiter », via l’indéclassable Fondation Bill et Melinda Gates…
 

L’OMS adoube définitivement le contraceptif Depo-Provera

 
Si elle a toujours favorisé sa distribution dans les pays en développement – il figure depuis plusieurs décennies sur sa « Liste modèle des médicaments essentiels » – l’OMS n’avait jamais été si loin dans l’approbation du contraceptif longue durée, Depo-Provera. Aucune contre-indication, aucun avertissement dans son récent rapport qui reflète désormais fidèlement les directives du laboratoire pharmaceutique Pfizer, fabricant du contraceptif…
 
Une quarantaine de groupes et défenseurs de la santé sexuelle et en matière de procréation, ont demandé au Directeur Général de suspendre ces nouvelles directives et de les retirer du site internet de l’OMS, jusqu’à ce qu’elles puissent subir « un processus consultatif rigoureux ».
 
Parions qu’ils essuieront un échec. L’OMS a clairement cédé à un « encouragement extérieur » : celui de ses plus gros contributeurs volontaires qui font désormais chez elle la pluie et le beau temps. Environ 70% de ses dons sont limités à des programmes spécifiques où le contrôle de la population a très fortement sa place.
 

La « philantropie » de la Fondation Bill et Melinda Gates

 
Le fonds de dotation créé par la Fondation Bill et Melinda Gates pour l’OMS, s’élève à 40 milliards de dollars. Les 3 milliards de dollars versés chaque année à l’organisation, représentent 10% de son budget annuel, nous révèle la « Catholic Family & Human Rights Institute » (C-FAM).
 
Le docteur McGoey, auteur du livre No Such Thing as a Free Gift: The Gates Foundation and the Price of Philanthropy, n’y va pas par quatre chemins : aujourd’hui, aucune grande décision de haut niveau n’est mise en place par l’OMS sans être « l’air de rien, officieusement vérifiée par la Fondation Gates ».
 
Le partenariat s’est formé en 2012. Depuis, le financement des contraceptifs longue durée n’a cessé de grimper en flèche… Les Pharmaceutiques Pfizer ont annoncé qu’ils doubleraient la production du Depo-Provera. Les rapports estiment les ventes du contraceptif à 36 milliards de dollars.
 

Le Sayana Press Project

 
Objectif numéro un : 225 millions de femmes pauvres en Afrique et en Asie du Sud. Pour ce faire, la Fondation Bill et Melinda Gates, l’ONG PATH ainsi que le fabricant Pfizer, ont lancé fin 2014 le Sayana Press Project, « la contraception à 1 dollar »… pour une distribution à grande échelle d’un programme de planning familial vitrine.
 
On pique à hue et à dia. Le « matériel pédagogique » ne donne aucune information sur la réalité des effets secondaires du produit – si ce n’est qu’il faut continuer à utiliser un préservatif, en prévention du sida ! Bien que nombre d’études, anciennes et récentes, en révèlent depuis 25 ans un nombre exorbitant : formation de caillots sanguins, AVC, grossesse extra-utérine, saignements irréguliers, gain de poids, retour retardé à la fertilité ou l’infertilité permanente, perte de densité de la moelle osseuse…. Sans compter le risque du cancer du sein qui est doublé et le risque de contracter plus facilement le VIH / sida et d’autres maladies sexuellement transmissibles, qui frappent déjà particulièrement le continent africain.
 
Alors qu’aux États-Unis, figure toujours sur la boite du Depo-Provera un encadré noir d’avertissement, prévenant de ces risques, alors que la plupart des pays industrialisés avertissent sur cette contraception « de dernier recours », l’OMS dit aujourd’hui un grand « oui ». Pire, elle semble par cet acquiescement sans nuance, préparer une plus forte distribution dans les pays riches, car de plus en plus d’associations tendent à se prévaloir de ses directives pour remettre en cause les recommandations des autorités de régulation…
 

Profit à tout prix et programme idéologique de contrôle de la population

 
C’est d’abord et avant tout le scandale de ces millions de femmes pauvres qu’on pique sans même parfois leur dire ce qu’on leur injecte, qui parfois en meurent et toujours en souffrent. C’est aussi celui, non moins immense de cette odieuse machinerie eugéniste qui double sa visée idéologique d’un intérêt financier bien confortable (fabricants, laboratoires) et d’une utilisation outrancière des programmes de santé d’État : les contribuables financent ainsi, sans le savoir, ces programmes de contrôle de la population.
 
C’est ce qu’avait dénoncé, en 2013, le Projet Rebecca dans une publication intitulée « Depo-Provera: la violence meurtrière contre les femmes en matière de reproduction ». Il mettait ainsi directement en cause le gouvernement des États-Unis, Planned Parenthood, l’USAID, la Fondation Rockefeller et la Fondation Bill et Melinda Gates… un « cartel » bien organisé aux visées contraires à l’éthique de la santé, l’incarnation vivante d’un eugénisme moderne, à base de stérilisation forcée.
 
Le risque numéro 1 est bien l’enfant à naître. Les Saints Innocents sont plus que jamais d’aujourd’hui.
 

Clémentine Jallais