Prenant prétexte de l’attentat islamiste d’Orlando qui a tué 50 personnes dans une « zone sans armes », l’ONU et son Haut-commissaire aux droits de l’homme ont affirmé mardi que le gouvernement américain a une obligation de mettre en œuvre un « sérieux contrôle des armes ». Pour le responsable des Droits de l’homme à l’ONU, le musulman Zeid Ra’ad Al Hussein, le massacre terroriste est imputable au Second amendement de la Constitution américaine sur la possession d’armes.
Mais précisément, l’attaque s’est déroulée dans une zone sans armes, sur des victimes désarmées au sens propre ! Les critiques ont fusé : nombre de défenseurs du Second amendement ont demandé que les Etats-Unis cessent de financer l’ONU avec l’argent des contribuables.
Hussein, le Haut-commissaire de l’ONU, est un prince de la dynastie islamique hachémite au pouvoir en Jordanie. Pour lui, les violences sont le fruit d’un contrôle insuffisant des armes. Or, d’après les estimations, il y aurait déjà 20.000 lois et règlements sur les armes dans les différents Etats des Etats-Unis. Beaucoup d’entre elles n’ont pas été respectées lors de l’attaque mortelle contre le night-club homosexuel Pulse à Orlando, en Floride, le weekend dernier.
L’ONU « mal placée » pour donner des leçons sur le contrôle des armes
En fait, la loi de l’Etat interdisait les armes dans ce lieu, comme dans quasiment tous les lieux où se sont produits des tueries de masse dans l’histoire des USA et où s’appliquait le contrôle des armes.
Pour Larry Pratt, ex-directeur de l’organisation Gun Owners of America, l’ONU est mal placée pour dicter à l’Amérique sa conduite car, ayant désarmé les Tutsi lors de la guerre du Rwanda, elle est responsable de leur massacre, et a par conséquent du sang sur les mains. Pour lui, « quand le droit de porter des armes est violé, le massacre commence » – et de citer de nombreux exemples comme ceux de l’Allemagne nazie, de l’Union soviétique, de Cuba…
Orlando : n’y aurait-il pas eu moins de victimes sans contrôle des armes ?
Car contrairement à ce qu’affirme le haut fonctionnaire de l’ONU, il existe déjà de nombreuses règlementations aux Etats-Unis. John Lott, qui dirige le Centre de Recherche sur la Prévention des Armes et qui a écrit le livre Plus de fusils, moins de crimes a compilé de nombreuses informations sur le sujet. Une étude publiée dans le Harvard Journal of Law and Public Policy a également abouti à cette conclusion : davantage de fusils dans les mains privées correspond à moins de crimes violents. La raison en est simple : si les criminels sont prêts à méconnaître la loi, ils tiennent compte de la force.
Aujourd’hui, l’ONU et Obama s’affairent à trouver le moyen de développer le contrôle des armes aux Etats-Unis. Appelé l’ATT (Arms Trade Treaty), ce programme contraire à la Constitution américaine est destiné à accorder à l’ONU, qui compte bien des dictatures parmi ses pays membres, le contrôle des armes aux USA. Contrôle qui serait resté sans effet à Orlando : Mateen, employé dans la sécurité, avait été formé au maniement des armes dans le cadre professionnel.
Dans les pays d’Europe où le désarmement des peuples est de rigueur, seuls les criminels ont une arme.