L’ONU proclame une décennie des droits « humains » pour les personnes d’ascendance africaine

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Lors d’une réunion organisée hier à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme au Centre Schomburg pour la recherche sur la culture noire, le secrétaire général adjoint de l’ONU, Jan Eliasson, a annoncé que les Nations Unies allaient mettre en œuvre des initiatives en faveur des droits de l’Homme pour les gens d’ascendance africaine dans la prochaine décennie, en mettant l’accent sur l’accès égal à la justice.
 

L’ONU « contrainte » d’intervenir

 
Il a évoqué le débat public « angoissé, mais d’une importance fondamentale » sur les violences policière et le délit de faciès aux Etats-Unis, et estimé que la mort de ces personnes noires mettaient en évidence d’accentuer partout dans le monde les efforts pour assurer l’égalité devant la justice et l’application des lois, et pour promouvoir et faire respecter les droits de l’Homme pour tous.
 
L’occasion pour lui d’insister : « les gens d’ascendance africaine représentent l’un des groupes les plus pauvres et les plus marginalisés du monde » ayant fréquemment un accès limité à une éducation de qualité, aux soins, à un logement décent et à l’assurance vieillesse. Autant de domaines où l’ONU sera probablement « contrainte » d’intervenir au « prix » d’une discrimination positive.
 

La décennie des personnes d’ascendance africaine et l’esclavage

 
Jan Eliasson a donc annoncé que cette journée marquait le début de la « décennie des personnes d’ascendance africaine » de l’ONU, précisant qu’elle serait « une occasion de mettre en lumière l’inégalité vécue par les Africains et la diaspora africaine dans le monde et d’attirer l’attention sur le fardeau historique de l’esclavage et du colonialisme ». L’ONU s’apprête d’ailleurs à installer un mémorial permanent en l’honneur des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
L’occasion de rappeler que l’Eglise s’est toujours fermement opposée à la pratique de l’esclavage, ce qui n’a jamais été le cas en terre d’islam où il a toujours, et est toujours, pratiqué activement.
 
Notons avec « étonnement », que l’ONU n’a pas prononcé un mot sur ce dernier point.