De L’UE à la CELAC : ces machins qui font avancer la Révolution Arc-en-ciel

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C’est à Bruxelles qu’a eu lieu cette année le troisième sommet UE-CELAC. Le maçon socialiste belge Charles Michel, actuel président du Conseil européen, en compagnie de Ralph Gonsalves, premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, présidait un de ces « machins », pour parler comme le général De Gaulle, qui ne sont connus que d’un cénacle d’initiés, mais qui n’en font pas moins avancer discrètement la révolution arc-en-ciel dans le monde.

 

L’Amérique latine et les Caraïbes forment la CELAC

La CELAC, c’est la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes fondée en 2010 à Mexico, qui compte 33 membres et qui tient en ce moment à Carthagène en Colombie une réunion interministérielle « Vers une fiscalité mondiale inclusive, durable et équitable ». Lors du sommet de Bruxelles, la CELAC et l’UE se sont engagées sur les points suivants : « le renforcement de la coopération au sein des enceintes multilatérales, la paix et la sécurité mondiales, le commerce et l’investissement, les efforts visant à lutter contre le changement climatique, la justice et la sécurité pour les citoyens ».

 

Un partenariat UE-CELAC pour faire avancer l’Arc-en-ciel

Les dirigeants ont « réaffirmé que le partenariat UE-CELAC repose sur un attachement commun à la démocratie, aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, à l’Etat de droit, au multilatéralisme inclusif. Dans ce contexte, les dirigeants se sont engagés à : lutter contre la discrimination et la violence fondée sur le genre, promouvoir les normes et les droits fondamentaux du travail, encourager l’égalité de genre, promouvoir les droits des populations autochtones, des enfants, des défenseurs des droits de l’homme, des personnes en situation de vulnérabilité et des personnes d’ascendance africaine, renforcer la coopération au sein des enceintes multilatérales et des institutions financières ».

 

Les ONG aident les grands machins à faire la révolution

Derrière tout ce blabla comme il faut, ces deux institutions internationales et intergouvernementales se sont encore une fois, explicitement, et officiellement, fixé pour buts ceux de la révolution mondialiste arc-en-ciel. Et ce qu’il y a de caractéristique, c’est que, en prévision de la réunion de Carthagène, un certain nombre d’organisations non gouvernementales connues, qui se prétendent volontiers opposantes, ont formulé des exigences qui en fait renforcent l’action révolutionnaire des institutions internationales.

 

La révolution arc-en-ciel une mais polymorphe

C’est ainsi qu’Amnesty International, Extinction Rebellion, Deuda x Clima, Fridays For Futures et quelques autres ont écrit une lettre ouverte à la CELAC sous le titre : « Les organisations et les mouvements sociaux appellent à un pacte fiscal régional pour garantir un avenir digne ». Erika Guevara Rosas, patronne d’Amnesty International aux Amériques, a montré la même approche holistique, économique, morale, politique, spirituelle, que le sommet bruxellois, en appelant la CELAC à « utiliser efficacement les ressources nécessaires pour faire face aux effets de la crise climatique, renforcer le secteur de la santé publique et garantir l’accès aux services publics pour les groupes marginalisés de longue date tels que les femmes, les populations indigènes et les peuples autochtones, les peuples indigènes et d’ascendance africaine, et les personnes LGBTQI+, entre autres ». De Davos à Porto Alegre et de Stockholm à Carthagène, la dialectique des mondialistes et des altermondialistes est toujours la même et mène à la révolution arc-en-ciel.

 

Pauline Mille