Les Nations unies font de plus en plus appel à ces engins volants sans pilote à bord, qui sont utilisés notamment pour les opérations humanitaires, de développement et de « maintien de la paix ».
Selon Christopher Fabian, conseiller principal en innovation à l’Unicef, cette technologie est riche de promesses, puisqu’elle permet de se jouer des obstacles en cas de catastrophes et de routes coupées, de récupérer des images et des données pour trouver les populations affectées, et même pour servir de relais wifi au bénéfice des camps de réfugiés ou d’écoles isolées.
Leur taille varie de celle d’un Boeing-737 à celle du colibri.
Les capacités de surveillance sont ainsi démultipliées pour atteindre des sommets inédits, mais selon Fabian, « ce n’est pas le matériel qui en lui-même viole les droits de l’homme, ce sont les gens qui le font fonctionner ». L’ONU s’engage ainsi, assure-t-il, à respecter tous les traités et conventions visant à faire respecter les droits.
« Aie confiance », susurrait Kaa…
L’ONU est ainsi appelée, déclare encore Christopher Fabian, à se faire promotrice de cette technologie et à vérifier que tous les gouvernements qui y ont recours, soient bien en conformité avec sa politique de respect des droits. Il appartiendrait ainsi aux gouvernements de définir clairement les raisons pour lesquelles ils veulent utiliser des drones. Responsables devant qui ?