L’ONU lance un New Deal global : vers un gouvernement mondial


 
L’ONU publie un rapport de 200 pages visant à réguler l’économie planétaire par un New Deal global. Rédigé en anglais amphigourique, il dit pourtant clairement à quelle sauce les nations sont mangées pour arriver au gouvernement mondial et comment le Nord est volontairement appauvri par l’égalitarisme socialiste.
 

La CNUCED, bras armé de l’ONU en matière économique

 
Rien de nouveau sous le soleil : la conférence de l’ONU sur le commerce et le développement (UNCTAD ou CNUCED) s’appuie sur une pyramide d’autres machins internationaux construits après-guerre, dont l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, le GATT, ancêtre de l’OMC, et donc sur une pile de textes et de décisions, pour lancer son appel à un New Deal global.
 
Pas vraiment passionnant, me direz-vous ? Détrompez-vous : ce jus de crâne bureaucratique décide de notre avenir proche. La référence au New Deal de Franklin Roosevelt dans les années trente est explicite. Celui-ci n’a rien apporté de positif en matière économique, mais plus de dirigisme fédéral et plus d’égalitarisme. Il en sera de même avec le New Deal de l’ONU, cette fois à l’échelle planétaire.
 

Le New Deal global de l’ONU justifié par les inégalités

 
Pour justifier son appel, l’ONU vise au cœur : « Dès 1964, la communauté internationale notait que si les extrêmes de pauvreté et de richesse et les injustices sociales persistaient, alors le but du développement serait manqué ».
 
Or, l’ONU dit constater qu’une « croissance massive des inégalités accompagne l’expansion du libéralisme ». La justice distributive commande donc d’aider « les pays pauvres et fragiles » en leur facilitant « l’accès aux financements » internationaux et aux transferts de technologies.
 
Elle avoue officiellement son dépit de voir le commerce international, qui est le moyen de cette mise à niveau, croître nettement moins vite que la production mondiale (respectivement 3% et 6,8%). Ici, l’intérêt financier des grands marchands coïncide avec l’idéologie de la redistribution planétaire.
Le New Deal global propose donc une « approche universelle, transformatrice et durable du développement » afin de fixer « les buts des politiques, tant nationaux qu’internationaux ». Dans cette optique, les décisions doivent prendre en compte « l’ensemble du monde ». Pour en finir avec les désordres du marché, il faut maîtriser « les grandes institutions financières » et imposer « des accords commerciaux orientés vers le développement » – entendons le libre-échange total.
 

L’ONU ouvertement sur la voie du gouvernement mondial

 
En outre le développement équilibré demande un soutien de la demande, des politiques fiscales et industrielles coordonnées : n’en jetez plus, c’est tout simplement l’amorce d’un gouvernement mondial socialiste. On ne s’étonne donc pas que le document affirme « un besoin d’étendre la fiscalité », et une coopération étroite des experts internationaux en matière d’impôt.
 
En effet, poursuit-il, « même si les gouvernements sont autorisés à concevoir et mener leurs politiques de développement  , MÊME SI, ils devront tenir compte du New Deal. Qui leur impose notamment des « réformes institutionnelles ». Le gouvernement mondial qui se créée peu à peu n’exclut pas l’échelon national, il s’en sert comme relai. A charge pour lui, par exemple, d’imposer, suivant « un processus propre à chaque société », le cadre nécessaire pour que les marchés puissent fonctionner, un « cadre de règles, de restrictions et de normes ».
 
Bref, sous couleur de mettre de l’ordre et de combattre l’injustice, le New Deal global de l’ONU, prépare à la fois la fin des nations et la surveillance tatillonne de toute activité humaine.