Viktor Orban, le premier ministre hongrois, a prévenu la commission de Bruxelles : si elle veut forcer la Hongrie à accueillir plus de migrants dans le cadre de ses quotas, il invoquera le compromis de Luxembourg par lequel le général De Gaule a obtenu en 1965 qu’une nation puisse mettre son veto sur une question qu’elle juge d’importance vitale. « Quand nous disons « Stop, pas plus loin, nous défendons simplement le statu quo ». Se défendant d’être anti-européen, Orban s’en est pris aux « bureaucrates de Bruxelles » et au milliardaire mondialiste George Soros qui a « déclaré la guerre » à la Hongrie où il est né. Il a dénoncé les « réseaux d’activistes payés » par un « spéculateur financier qui a gagné des milliards (…) en détruisant la vie de beaucoup » et qui « travaillent pour atteindre ses objectifs » qui sont l’invasion de l’Europe et de la Hongrie. « Soros a son plan, et les électeurs hongrois ont le leur, et ces deux plans sont incompatibles (…) il est clair qu’ils n’ont pas délégué le pouvoir d’ouvrir leurs frontières à Bruxelles, et que nous voulons décider avec qui nous voulons vivre ». Si Emmanuel Macron voulait vraiment le changement, il pourrait tenir ce langage.