Il paraît que les catholiques et les chrétiens du monde entier n’ont rien compris à la scène de la Cène sur la Seine formant en quelque sorte le clou du spectacle de la cérémonie d’ouverture des JO 2024. On nous a dit tour à tour que les lesbiennes et drag queens attablées dans des attitudes rappelant le célèbre tableau de Léonard de Vinci représentaient en réalité Le festin des dieux de Bijlert, d’inspiration mythologique, et que de toute façon, La Dernière Cène a été maintes fois détournée – circulons donc, il n’y a rien à voir. Ma consœur Pauline Mille dit tout ce qu’il y a à dire pour contrer ce mensonge ici.
De toute façon outre que Bijlert a détourné lui aussi, au XVIIe, l’œuvre de son prédécesseur italien, cela ne rend pas compte du vrai problème : la vulgarité et l’obscénité d’une attaque directe contre le Christ et son sacrifice rédempteur, moqués au nom de l’orgueil du mal que cultive et revendique le lobby LGBT. Les dieux des païens, après tout, étaient ce que les Antiques avaient inventé pour donner une idée de la dépendance de l’homme à l’égard de ce qui le dépasse. La glorification de la sexualité opposée à la morale, l’honneur rendu à la négation de la manière dont Dieu a créé l’homme, « homme et femme » sont d’une tout autre nature. Et pour ceux qui douteraient de la réalité de cette volonté clairement démoniaque, rappelons que la scène de la Cène n’était qu’un élément d’un ensemble vaste et cohérent qui ne ressemblait à rien tant qu’à une gigantesque gay pride imposée à tous, grands et petits.
Ils ont scandalisé les faibles et les innocents…
Fausses excuses pour un crime innommable
Qu’on nous épargne donc les excuses inventées à la hâte. La démarche du producteur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO, Thomas Jolly – lui-même homosexuel revendiqué – était consciente et délibérée. Il voulait célébrer « l’ouverture », quitte à exclure et blesser les chrétiens et, plus encore, à s’en prendre au Fils de Dieu. Puisque le blasphème définit la République !
La loi positive française ne pénalise pas le blasphème. Raison pour laquelle les procédures juridiques qui seront entreprises en France à l’encontre des responsables de cet acte monstrueux – de dimension mondiale – le seront au titre de l’atteinte aux droits des chrétiens. Mais cela est secondaire.
Il faut bien comprendre que cette attaque est en réalité d’une tout autre nature, et d’une gravité infinie. Elle est une révolte directe contre le Décalogue, contre les deux premiers commandements : « Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement », et « Son saint nom du respecteras, fuyant blasphème et faux serments ». Ce ne sont pas là des commandements mesquins, privant de liberté, mais l’expression de la loi de vie (spirituelle) qui nous est donnée par le Dieu Un et Trine qui nous aime, et qui nous montre le seul chemin du bonheur ici-bas et de l’entrée dans le bonheur éternel avec Lui, là-haut, par la grâce du sacrifice rédempteur du Christ.
Non, ce n’est pas un hasard si, parmi les multiples transgressions de cette cérémonie d’ouverture diffusée dans le monde entier, la plus criante, la plus visible, fut celle d’un détournement infernal de la Sainte Cène : le moment même où le Christ, Verbe incarné, l’Agneau de Dieu, s’offre lui-même et sa propre vie en sacrifice, acceptant la pire des tortures pour nous arracher à la damnation éternelle.
La « Cène » de Thomas Jolly, qui est celle, à travers lui, des autorités françaises et olympiques consentantes et complices, est une proclamation du refus d’adorer Dieu et de l’aimer : pire, c’est une manifestation de mépris sans bornes à l’égard de Dieu et de sa loi de vie et d’amour. Outrage doublé du blasphème le plus absolu, puisque c’est lui, l’Homme-Dieu, qui est mis en scène, c’est lui dont l’image et l’acte d’amour souverain sont invoqués en vain, et haineusement, à la face du monde.
Ce « droit au blasphème » qu’on évoque dans les médias français est un défi lancé à Dieu. C’est en outre un mensonge, ce « droit » ne fonctionne qu’en une seule direction, car malheur à celui qui ose moquer les « drag queens » ou les homos ou les lesbiennes ou les femmes ou les « minorités visibles ». Contre eux le blasphème est interdit et sévèrement puni. L’ouverture à tous se définit par sa fermeture à certains.
Un journaliste blasphémateur privé de couverture des JO
Le journaliste britannique d’Eurosport, Bob Ballard, l’a appris à ses dépens lorsqu’il a osé lancer au sujet des nageuses australiennes du 4×100 mètres qui étaient restées un peu trop longtemps dans la salle de compétition de La Défense-Arena : « Voilà, les femmes en terminent. Vous savez comment sont les femmes… Elles traînent un peu, font leur maquillage… » Horreur ! Sacrilège ! M. Ballard a été privé de couverture des JO et se trouve exclu de la chaîne jusqu’à la fin des Jeux.
Gay pride, donc, qui allait largement au-delà de la « performance » de la DJ lesbienne Barbara Butch salissant à la fois le Christ et son Sacré-Cœur sous une pseudo hostie en guise d’auréole, ou du drag queen Pitch en femme à barbe façon Conchita Wurst.
Car c’est tout une esthétique qui s’est déployée, avec plumes et paillettes, guirlandes de fleurs et fruits « décorant » Philippe Katerine tout nu et peint en bleu schtroumpf en guise de festin après la « Cène » sacrilège à laquelle assistait aussi un enfant ; Lady Gaga avec ses danseurs agitant de gros pompons roses ; défilé de mode avec mannequins androgynes et travestis ; Aya Nakamura caressant ses formes généreuses et entourée de la Garde républicaine se déhanchant ; « trouple » aux regards équivoques se précipitant dans une chambre pour un « plan à trois » forcément multi-racial… Même le transport des athlètes en barques rappelait les chars (ou « floats » en anglais) qui ponctuent les marches des fiertés.
Mais pour mieux souligner l’intention de défier Dieu, il y avait aussi un veau d’or, un « cheval pâle » censé porter Séquana, déesse de la Seine mais qui ressemblait furieusement au cavalier de l’Apocalypse qui sème mort et destruction, Marie-Antoinette décapitée chantant « Ça ira » et la Conciergerie couverte de sang, la statue dorée de Gisèle Halimi célébrée pour sa lutte pro-avortement et anti-coloniale, Simone Veil créditée de la dépénalisation de l’avortement, son titre de gloire.
Imagine, hymne des Jeux olympiques
Comme lors d’autres cérémonies d’ouverture où elle est un « passage obligé » depuis 2012, la chanson Imagine de John Lennon a été interprétée, cette fois sur le ton de la confidence susurrée par Juliette Armanet : le texte rêve un monde athée sans religion, sans nations, sans possessions ni propriété privée, « sans enfer sous nos pieds » et sans Ciel autre que la voûte céleste.
Imagine est un texte remarquable en ce qu’il résume, avec sa mélodie inoubliable et sans l’emphase d’une proclamation doctrinaire, toute idéologie globaliste qui fait de la religion et de la propriété les causes de toutes les guerres et de toutes les souffrances, qui prône le socialisme international et, finalement, la mort de Dieu pour le bien de l’humanité. Singerie insupportable du salut : le Comité international olympique s’y reconnaît totalement.
Une gay pride avec un fil rouge sang
Il y avait donc un fil rouge tout au long de cette cérémonie, fait de rejet du Bien et de magnification du mal. Idéologique ? Oui. Woke ? Oui, encore. Mais avant tout, il s’est agi d’une révolte savamment mise en scène et chorégraphiée dans ses moindres détails pour choquer le petit peuple tout en crachant à la face du Tout-Puissant.
C’est une offense qu’il faudra laver, pour l’honneur de Dieu et pour le bien de la France. Beaucoup ont déjà commencé, depuis la Fraternité Saint Pie X qui a fait réciter le De Profundis après chaque messe jusqu’à la messe de réparation célébrée par Mgr Aillet, et les innombrables chapelets récités publiquement devant les oratoires ou dans les églises de France dimanche après-midi.
L’AGRIF agira en justice ; dans son communiqué, elle dénonce « les références satanistes » et « une haine anti-chrétienne assumée » : « Ne parlons pas de la pitoyable prestation de Djamel Debbouze rencontrant Zinedine Zidane : “Zizou ! Zizou Christ !” Mais surtout, l’abominable sacrilège de la Cène du Christ, l’institution tout à la fois des sacrements du sacerdoce et de l’Eucharistie par laquelle Dieu fait homme s’offre en nourriture à l’homme pour son salut. Cette Cène outrageante est parodiée abominablement avec des drag-queens – des hommes se travestissant en femmes – représentant les apôtres et la DJ Leslie Barbara Butch, décrite comme une icône lesbienne des nuits parisiennes dont la tête est auréolée représentant Jésus devant des platines de disque. Le scandale a été poussé jusqu’à faire jouer une enfant dans cette scène aux accents lascifs et profanatoires et aux allures de messe noire. »
Et elle ira jusqu’au bout : si le blasphème n’est pas pénalisé dans le droit français, les droits des chrétiens peuvent être défendus avec succès devant la Cour européenne des droits de l’homme. L’indignation mondiale qu’a suscitée l’indigne et scandaleux spectacle de l’ouverture des JO confortera l’action en justice.
Demander réparation en justice pour cette cérémonie des JO
Comme le rappelle l’AGRIF :
« Depuis 30 ans, la Cour européenne des droits de l’homme rappelle que “la liberté de pensée, de conscience et de religion (…) est, dans sa dimension religieuse, l’un des éléments les plus vitaux contribuant à former l’identité des croyants et leur conception de la vie. (…) La manière dont les croyances et doctrines religieuses font l’objet d’une opposition ou d’une dénégation est une question qui peut engager la responsabilité de l’Etat, notamment celle d’assurer à ceux qui professent ces croyances et doctrines la paisible jouissance du droit garanti par l’article 9. (…) On peut légitimement estimer que le respect des sentiments religieux des croyants tel qu’il est garanti à l’article 9 (art. 9) a été violé par des représentations provocatrices d’objets de vénération religieuse ; de telles représentations peuvent passer pour une violation malveillante de l’esprit de tolérance, qui doit aussi caractériser une société démocratique”.
« De même, “dans le contexte des croyances religieuses, figure l’obligation générale d’assurer à ceux qui professent ces croyances la paisible jouissance du droit garanti par l’article 9, y compris l’obligation d’éviter autant que faire se peut des expressions qui, à l’égard des objets de vénération, sont gratuitement offensantes pour autrui et profanatrices”. »
L’approche est subjective, vue du côté de l’homme, soit. Mais au moins permet-elle aux chrétiens de demander raison de ces actes ignobles.
Pour ce qui est de l’offense faite à Dieu, c’est un autre tribunal qui jugera… Parce, Domine !