Un réquisitoire en plein Parlement européen. Nigel Farage, le chef de la campagne britannique en faveur du Brexit, passe à la vitesse supérieure en dénonçant une collusion à grande échelle contre les nations entre le milliardaire globaliste et immigrationniste George Soros, son organisation Open Society et l’Union européenne, à l’occasion du débat sur l’usage des paradis fiscaux révélés par les « Paradise Papers », sujet dont se délectent les médias dominants. Cette affaire est issue de la révélation par des « journalistes d’investigation » de 13,5 millions de documents confidentiels sur des sociétés offshore. Farage retourne cette opération contre l’eurocratie alors que les médias dominants tentent d’impliquer des conservateurs britanniques en accusant par exemple George Magan ou le souverainiste Jacob Rees-Mogg, ou encore, aux Etats-Unis, Wilbur Ross, secrétaire d’Etat au Commerce de Donald Trump.
Le vrai scandale n’est pas les Paradise Papers, cabale financée par Soros
Le député européen britannique a accusé le milliardaire américano-hongrois de financer la cabale. « La semaine dernière, la commission électorale du Royaume-Uni a ouvert une enquête pour savoir si la campagne en faveur du “leave” (la sortie de l’UE, NDLR) avait bénéficié d’argent étranger ou russe. Or cette enquête a été lancée après une interpellation lancée à la Chambre des Communes par Ben Bradshaw, personnage lié à l’organisation appelée Open Society », a poursuivi Farage. « J’affirme ceci après que la campagne sur l’utilisation de l’argent, et l’influence qu’il a pu avoir sur le résultat du Brexit ou l’élection de Trump, a atteint un niveau virtuel d’hystérie », a poursuivi l’eurodéputé de l’UKIP.
Farage accuse Soros d’avoir versé 18 millions de dollars à l’Open Society, groupe d’influence à Bruxelles
Et le député souverainiste de s’emporter. « Je me demande quand nous allons vraiment parler d’argent des paradis fiscaux, quand nous allons vraiment parler de subversion politique, quand nous allons vraiment parler de collusion. (…) Et je dis cela parce que George Soros a récemment donné 18 millions de dollars à l’Open Society, son organisation qui, c’est bien connu, milite pour le libre déplacement des populations et soutient les organisations supranationales telles que l’Union européenne. » Or l’influence de cette organisation « ici à Bruxelles, est vraiment considérable », a accusé Farage, mettant en cause l’intégrité de l’eurocratie supranationale.
Nigel Farage a appuyé son propos par des faits accablants qui prouvent la soumission de la Commission européenne présidée par Jean-Claude Juncker au sans-frontiérisme de George Soros, dont les conséquences migratoires et civilisationnelles s’avèrent dramatiques en Europe. « L’Open Society se vante d’avoir tenu 42 – oui quarante-deux ! – réunions l’année dernière avec la Commission européenne ; elle a même publié un memento de ses “amis sûrs” au Parlement européen, une liste de 226 noms, dont le vôtre, Monsieur, je pensais que vous trouveriez cela intéressant », a lancé Farage à un eurodéputé qui s’agitait sur son fauteuil.
A l’Union européenne, le libéral Guy Verhofstadt, proche de Soros, est en pointe contre Viktor Orban
Farage a aussi démontré la soumission de l’eurocratie à l’entreprise de submersion encouragée par Soros en interpellant le président du groupe ADLE (libéral européiste) au Parlement européen, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt : « Nous avons même vu la semaine dernière Verhofstadt, au service de M. Soros, lors de la conférence des présidents (des groupes parlementaires, NDLR), participer à la bataille en cours contre Viktor Orban, le premier ministre de Hongrie », qui tente de résister à l’immigration à dominante islamique imposée par Bruxelles. « Si nous devons avoir un débat, et si nous devons parler de pleine transparence politique et financière, alors, allons-y », s’est exclamé Farage. Ce dernier a annoncé qu’il allait « écrire à chacun des 226 » eurodéputés, pour leur poser « quelques petites questions précises » : « Avez-vous reçu des fonds, directement ou indirectement de l’Open Society ? A combien de ses réunions avez-vous participé ? Pourriez-vous s’il vous plaît nous fournir une liste des rencontres avec tous ses délégués, incluant George Soros ? »
Nigel Farage a conclu : « Je pense que ce parlement devrait maintenant créer une commission d’enquête spéciale pour mettre tout cela au clair. Et je dis cela parce que j’ai bien peur qu’on découvre la plus vaste collusion politique internationale de l’histoire ».