Son premier vice-président, Frans Timmermans, s’est réjoui de ce que l’UE puisse disposer de nouveaux outils pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
La directive fait suite aux attentats terroristes et au scandale des Panama Papers en 2016 et met le point final à deux ans de négociations européennes en vue de mesures contraignantes pour l’ensemble des pays membres.
La directive renforce les pouvoirs des cellules de renseignement financier de l’UE, notamment pour l’identification des véritables propriétaires des sociétés et l’accès à l’information centralisée sur les comptes bancaires et les mouvements d’argent, tout en cherchant à assurer la mise en place de ces fichiers centralisés dans l’ensemble de l’Union européenne. Elle vise également à prévenir les risques liés aux monnaies virtuelles et à limiter des possibilités de paiement anonyme avec des cartes prépayées : 150 euros pour les paiements physiques dans les magasins, 50 euros pour les paiements en ligne.
Elle prévoit de nouvelles obligations pour les marchands d’art, les conseillers fiscaux et comptables externes qui devront identifier leurs clients et signaler aux cellules de renseignement financier toute « activité suspecte ».
C’est une mesure qui s’inscrit pleinement dans la tendance actuelle favorisée par les globalistes : le contrôle universel des banques et des mouvements d’argent.