Le Parti socialiste en pleine crise

Parti socialiste pleine crise
 

Tout semblait se passer pour le mieux pour le PS lors de son 81e congrès, réuni à Nancy. Olivier Faure avait été réélu premier secrétaire par 51,15 %. C’était sans compter sur le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, candidat malheureux à sa succession, qui a pris la parole pour demander qu’il n’y ait « pas d’accord national et programmatique » avec LFI aux législatives.

Olivier Faure a refusé, arguant qu’il ne mettrait « jamais un signe équivalent entre l’extrême-droite et La France insoumise », selon les mots d’un de ses lieutenants, le député Arthur Delaporte. Mayer-Rossignol a déclaré préférer « perdre des élections » plutôt que « son âme » (?) et le député Jérôme Guedj a traité Mélenchon de « salopard antisémite ».

Dans le même temps, une commission d’enquête pourrait être mise en place à l’Assemblée nationale pour examiner les « potentiels liens de complaisance et de soutien entre des représentants de mouvements politiques et des réseaux islamistes voire terroristes », qui vise LFI sans la citer.