Le Portugal s’excusera pour son « passé colonial »

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Le président de la République Marcelo Rebelo de Sousa a déclaré lors des festivités de l’anniversaire de la Révolution des Œillets, mardi, que le Portugal doit s’excuser et « assumer la pleine responsabilité » de l’exploitation et l’esclavage humain qui ont « caractérisé » son passé colonial. Et dire pardon ne suffit pas, c’est trop facile, a-t-il martelé : « Il faut assumer la responsabilité pour l’avenir de ce nous avons fait de bien et de mal par le passé. »

Il s’agit donc de faire peser sur les vivants des faits imputables à leurs ancêtres, selon les critères du wokisme.

 

Le Portugal veut assumer les « maux » de son passé colonial

Le mal ? « L’exploitation des peuples autochtones… l’esclavage, le sacrifice des intérêts du Brésil et des Brésiliens. » Tout cela mériterait vérification, contextualisation, comparaison avec ce qui a pu se passer ailleurs au cours de l’histoire, mais la repentance est un bloc.

On s’étonne presque, vu où nous en sommes, de voir Rebelo de Sousa citer des bienfaits de la colonisation portugaise : « la langue, la culture et l’unité du territoire brésilien. »

Mais il évite soigneusement de dire le principal, ce qui sans doute peut le blanchir quelque peu aux yeux du monde : l’évangélisation et la foi.

 

JS