Sa croissance aura été plus forte en 2016 que celle des six autres nations de tête, Etats-Unis, Allemagne et Japon y compris.
Contrairement à ce qu’annonçaient les oiseaux de malheur pour dissuader de voter pour la sortie de l’UE, c’est à la suite du référendum de juin derniers que les chiffres ont vraiment décollé.
La Banque d’Angleterre a ainsi dû se rendre à l’évidence : la croissance des premier et deuxième trimestres était à 0,3 et 0,6 % respectivement, tandis que celle des troisième et quatrième trimestre ont atteint 0,6 % et – c’est une estimation – 0,5 %, le mois de décembre ayant enregistré la plus forte activité commerciale depuis 17 mois.
L’économiste en chef de la banque centrale, Andy Haldane, a avoué qu’il y avait une « déconnexion » entre les mises en garde politiques par rapport au Brexit et l’état « remarquablement placide » des marchés, ajoutant que les pires prédictions pourraient bien n’avoir été que « des histoires pour faire peur ».